samedi 20 juin 2009

Festivités Berrichonnes

Mai et juin... mois qui nous mènent vers l'été, mois où les jours allongent, mois où l'on peut veiller tard sans avoir besoin de chandelles, mois de fêtes...
Le Comité des festivités ducal, sous la direction de Degaulle, et avec l'aide précieuse de Zoyah, Ali, Neheryn, Ysabeau et autres conseillers s'est surpassé pour offrir aux berrichons de quoi les distraire et les enchanter. Jugez-en plutôt chers lecteurs (mais je cuide que vous vous êtes rendus en masse pour participer ou assister...)

  • Election de la Rosière du Berry. Une jeune fille élue par village, les quatre élues concourant pour représenter notre beau duché.
  • A la recherche de la fabuleuse fortune de George le Poilu : course au trésor qui réunit nombre de berrichons assoiffés d'écus sonnants et trébuchants. Qui gagnera ? Zai et Tornado sont en tête...
  • Le duc à la flotte ! jeu d'adresse... s'agit d'envoyer le duc à l'eau en lui lançant des balles...là encore, Zai est bien placé, très bien placé même...
  • Ode aux impôts : poème, récit, histoire, écrivez ce que vous pensez des impôts. Peu de candidats, mais qualité ! il n'est pas trop tard pour vous exprimer !
  • Course de tonneaux... sur les routes de Berry, roulent les tonneaux, qui se remplissent peu à peu de mélanges indescriptibles. Faudra-t-il les vider à l'arrivée ?


  • Enfin, une procession et une messe festive ont été organisées pour célébrer St Arnvald, patron et protecteur du Berry
Bref, que de réjouissances, que d'occasions de s'amuser, de se cultiver, de montrer ses talents... Merci aux organisateurs, merci aux participants, et bientôt... à Sancerre même... attendez-vous à d'autres réjouissances !
Je ne vous en dis pas plus... faut bien garder un peu de surprise !

Economie et Statistiques par Ysabeau


Des sous ! des écus ! des deniers !


Chers lecteurs et amis du Canard, nous allons aujourd'hui aborder la question des salaires...
Les salaires... Question ô combien importante, car nos salaires nous donnent les écus qui nous permettent d'acheter de quoi manger sur le marché ou en taverne, de payer des tournées, d'économiser écu après écu, denier après denier, pour acheter un champ, un vêtement, une échoppe que sais-je ?

Comment gagner notre vie ? Quels sont les employeurs à Sancerre ?
Tout, tout, vous saurez tout en lisant ces quelques lignes. Promis je ne vous assommerai pas trop de chiffres...


  • Les emplois publics :

La mine. Notre mine d'or est gérée et payée par le duché. Salaire du mineur, 15 écus, payé en deux fois, moitié le lendemain, moitié le dimanche. 67 mineurs peuvent travailler chaque jour à la mine, à la sueur de leur front.
Avantage : si on y travaille régulièrement, on touche en fin de semaine un petit pécule. Epargne forcée, qui peut faire le bonheur de nos vagabonds. Nul besoin d'avoir des caractéristiques pour postuler à la mine, et on est pris tout de suite. Premier arrivé, premier servi !
Notre mine d'or est souvent pleine, ne vous y rendez pas trop tard dans la journée.

La maréchaussée
. Les valeureux maréchaux, sous la conduite de leur chef, défendent notre village chaque jour qu'Aristote fait, par n'importe quel temps. Ils sont payés par le Prévost.
Le chef-maréchal touche 20 écus, et les maréchaux 15 écus. Les offres d'emplois sont affichées à la mairie. Tout le monde peut postuler.

La milice. Les miliciens font le même travail que les maréchaux, mais sont payés par la mairie.
Les offres sont affichées souvent tôt le matin, premier arrivé premier servi là aussi. Le salaire est également de 15 écus.


  • Les emplois privés :
Les cultivateurs et éleveurs déposent régulièrement des offres d'emploi pour leurs champs.En moyenne 29 à 30 offres par jour.Ces offres demandent parfois des caractéristiques (force, intelligence), parfois non. Elles sont déposées tout au long de la journée. Les employeurs ne peuvent hélas choisir leurs employés, ce sont les candidats ayant le charisme le plus élevé qui sont embauchés s'il y a concurrence. D'où l'intérêt de vous nourrir de fruits ou de légumes, lorsque vous le pouvez !

Une grille des salaires a longtemps existé à Sancerre, mais a été abrogée le 19 mai dernier suite à la demande d'un jeune sancerrois auprès du conseil ducal.Je vous la rappelle cependant,chers lecteurs. Elle permettait à ceux qui ont fait l'effort de se nourrir correctement pour avoir des compétences d'être payés en conséquence.

Citation:
0-4 points de caractéristiques pour 15 écus
5-12 points de caractéristiques pour 17 écus
13-18 points de caractéristiques pour 19 écus
19 max points de caractéristiques pour 20 écus et plus.


Actuellement, seuls les salaires proposés au-dessous de 15 écus relèvent de l'esclavagisme et sont poursuivis par la justice. Tout employeur est libre de proposer le salaire de son choix, quelle que soit la compétence de l'employé.

Notre ami Zaibaker a fait une étude poussée des salaires depuis l'abrogation de l'arrêté. Il semble que les sancerrois n'aient point changé leurs habitudes, Aristote en soit loué, et proposent toujours des salaires plus élevés pour des travailleurs compétents.

Je cite notre ami :

Citation:
Pour l'instant, la moyenne des salaires est stable. Elle était de 16,87 écus avant le 19 mai et elle est toujours de 16,87 depuis le 19 mai. L'abrogation n'a pour l'instant pas influé ni en bien, ni en mal sur le salaire moyen des sancerrois. Cependant j'observe parfois des emplois sous payés à la mairie et je me demande s'il ne serait pas judicieux de remettre un salaire minimum conseillé en fonction des caractéristiques.


Et voici son superbe graphique sur la moyenne des salaires à Sancerre



Rien de dramatique donc pour l'instant en ce qui concerne nos salaires, certains employeurs offrent d'ailleurs généreusement des salaires élevés, je pense à Gilberg, à Gypsie, à NOcher, à Its_me et à d'autres, merci à eux.

Un conseil chers lecteurs : ne prenez jamais les offres à moins de 15 écus, vous vous feriez exploiter honteusement.
Et, si vous le pouvez, évitez les offres à 15 écus demandant une qualification poussée.

L'emploi est difficile à trouver, nous en sommes conscients. Mais évitons de nous faire exploiter.

Economie et Statistiques par Ysabeau

Pour commencer les statistiques au 14 juin (source : Lavabo)


=> Résidents présents
- Total: 326 (-5)
- Niveau 4: 0
- Niveau 3: 41
- Niveau 2: 62
- Niveau 1: 72
- Vagabond: 0
- Niveau 0: 151
-
Paysans/Artisans (Niv.1/Niv.2&3&4): 0.7
- Champs/Producteurs (Niv.1&2&3&4): 1.45
- Champs/Artisans (Niv.2&3&4): 2.47



=> Résidents en voyage
- Total: 26
- Niveau 4: 0
- Niveau 3: 3
- Niveau 2: 4
- Niveau 1: 13
- Vagabond: 6



Métiers et artisanat
- Boulanger: 18 (-5)
- Meunier: 28 (+4)
- Boucher: 17 (+1)
- Forgeron: 19 (+5)
- Charpentier: 4 (+2)
- Tisserand: 11 (-1)



Cultures et élevages
- Blé: 97 (+5)
- Maïs: 43 (+3)
- Potager: 63 (-3)
- Vaches: 19 (-3)
- Cochons: 23 (-1)
- Moutons: 9 (-4)
203 cultures (+5)
51 élevages (-Cool
254 champs au total, (-3)
On constate une baisse des élevages par rapport à notre dernier numéro, et une légère augmentation des cultures.


Edito par Jelubir

Bientôt l'été et ses chaleurs : de quoi troubler les rues Sancerroises. De bien drôles de rumeurs sont murmurées dans les auges (vous savez, ces caisses en bois qui réceptionnent les trop plein des tavernes...). Le Canard mène donc l'enquête :
- Les salaires font du yoyo? Dame Ysa vous z'explique comment éviter d'être grippe-sou

- Vous ne savez pas ? Comment, vous n'êtes pas au courant ? Tudieu, l'ami Mac vous dira que, eh, bien vous savez, il parait que....
- Vous vous grattez la tête parce qu'il n'y a plus rien dans le Garde-Manger ? Le Couaccélà vous mettra l'eau à la bouche.
- Vous vouliez vous engager dans l'armée, devenir le Roi du Monde, bouter les bandits hors le Berry ? L'intervieveuse pestouille a tiré les vers du nez de Capt'ain Tadek et c'est pas joli-joli, ce qu'il y a dans le nez de Tadek.
- Vous vous extasiez devant ces délicieux bambins qui ramassent des fleurs dans les champs pour les rapporter à leur maman ? Zaîbaker vous dira combien il faut se méfier de ses sourires d'ange.
- Et bien sûr, si vous dites souvent "Cheri, kestuveux manger ce soir ?, la Belle Rose de Sancerre vous indiquera une recette à faire tomber les gargamelles.
- Et une dernière carabistouille du côtés des Calés en Bourg, histoire de se rappeler qu'il y a peu, ce fut la fête des Maires et des Mères.

Calé en bourg par Jelubir

Le Maire d' Alors songeat aux glorieux Maires d'ici qui l'avaient précéde : les Maires y tant , ceux qui avaient un jour décidé de sein plie quai au saint de la communauté. Il en fit une liste, une espèce daule oeuf femme, qu'il envoya au Canard /
Le Maire Veilleux qui satisfit les villageois sans rien faire
Le Maire Aboire qui se décourageait souvent
Le Maire Cenaire qui ne tenait pas en place
La Maire Denis qui faisait la vedette
Le Maire Lent qui ne faisait pas de vague
Le Maire Cerie qui s'emmelait les bobines
Le Maire Cure qui s'enfièvrait
Le Maire Ytant qui s'impliquait beaucoup
Le Maire Catho qui s'agitait entre deux saisons
Le Maire Aconte qui disait souvent n'importe quoi
Le Maire Scie qui n'arrétait pas de pleurer
Le Maire Igole qui ne comprenait jamais
La Maire Idienne qui se la coulait douce
Le Maire Idien qui cherchait midi à quatorze heures
Le Maire Cantil qui ne comptait que sur ses sous

Drôle de vie par Zaibaker

J’ai un peu les nerfs: figurez vous que je me suis fait dérober mon chewal, ce dont j’imagine bien que vous vous foutez peut-être encore plus que des élections ducales, mais bon quand même…. Ca reste super énervant, et ça tombe on ne peut plus mal: juste la veille du jour où j’allais reprendre l’équitation pour de bon, afin d’éviter de me trimballer une silhouette d’Horvy sur les bords de Loire cet été. Néanmoins, il ne sera pas dit que ce crime restera impuni….

Car je crois savoir qui a fait le coup. Le fils de ma voisine… Celui qui a six mois et demi. Je n’ai pas vraiment de certitude, non, mais l’autre jour, quand je l’ai croisé dans les bras de sa mère, je lui ai trouvé le regard torve et l’œil mauvais. De plus, il torturait son hochet avec une violence qu’il aurait tout à fait pu exercer pour délier la longe de mon chewal. Alors ni une, ni deux, qu’est ce que j’ai fait? Ce que tout bon berrichon aurait fait à ma place ! Je l’ai dénoncé à la police sancerroise, ce petit morveux. Merde, quand on pense à toute les conneries que j’ai dû faire pour me le payer, ce chewal, il est normal que justice soit rendue. Reconnaissons tout de même qu’on est bien protégé. J’avais à peine crié « Police », que trois charrettes de policiers cornes de brume hurlantes cernaient l’entrée de l’école où ma voisine venait de déposer son fils… Deux escadrons de la prévôté ont aussitôt sécurisé les lieux. Il valait mieux. Malgré les fouilles désormais en vigueur à l’entrée de tout établissement accueillant des enfants- donc potentiellement dangereux- il y avait encore de nombreuses armes contondantes à l’intérieur: des cornets de vaches- ça fait aussi mal qu’un gourdin - des cubes en bois derrière lesquels les nourrissons déchaînés se planquaient, et je te parle même pas des poupées en chiffon fourrés avec je ne sais quelle herbe plus ou moins légale. Enfin bref, avec un courage qui honore la police sancerroise, les forces de l’ordre ont fait usage de leurs épées pour maîtriser les bambins… Quant à mon suspect, il gueulait tellement quand ils l’ont emmené que c’est bien la preuve qu’il n’avait pas la conscience tranquille. D’ailleurs depuis 48 heures qu’il est dans les geôles de garde à vue, il a été incapable de donner le moindre alibi valable. D’accord, il ne parle pas encore, mais ce n’est pas une excuse…. J’espère en tout qu’il ira vite en prison méditer sur ce qu’il a fait… C’est peut être un peu dur et ça ne me rendra pas mon chewal, mais on ne peut pas laisser faire. Comme disait je ne sais plus qui qui est au conseil ducal, “la sécurité, c’est quand même la première des libertés”.

Potin de la commère par Macgyver

-Des bruits étranges ont été entendus la nuit près d’une nouvelle statue à Sancerre. D’après certains témoignages une personne essayerait d’attaquer la statue à coups de pioche…

-Peur à Sancerre, on raconte qu’un spectre vêtu de noir et armé d’une faux se promène tard la nuit. On connaît tous cette histoire, ce serait la mort elle-même, qui vient faucher les âmes durant leur sommeil !!!. Mais curieusement à Sancerre, ce spectre emmène avec une lui une bourse... encore un mystère.

-Sancerre voit naître un nouveau mouvement, le mouvement des femmes en ayant assez d’être attachées en taverne (Certains ont transpiré, pas vrai!!). En effet toutes ces femmes affirment avoir été attachées par un individu, du moins, cet individu a essayé. En effet, toujours d’après ces dames, l’homme en question ne serait pas « fufute » et bien souvent c’est lui qui se retrouverait au milieu des cordes.

-Nouvelle maladie à Sancerre : la mordite, d’après un témoin anonyme une jeune femme aurait essayé, et cela à plusieurs reprises, de le mordre alors qu’il avait fait preuve de la plus grande courtoisie avec cette dernière.

-Les services de recensement à la mairie de Sancerre ont bien ri quand ils ont vu apparaître un noble dont le titre, derrière la particule est « puceau ».Après enquête, il a été montré que c’était une blague, en effet ce « titre » a été rajouté sur le registre. Quand à l’adjectif qualifiant l’intéressé, le mystère plane toujours.

Coua-céla par Jimmy

Très chers lectrices et lecteurs,
ce troisième couaccélà est peut-être plus difficile que les autres... les potirons devraient chauffer un peu plus ... *sourire machiavélique*....
Pour vous aider, je dirais qu'il ne renferme ni une puce savante ni un éléphant volant, et qu'il ne sert pas à arroser les champs de maïs...
Voilà, j'en ai déjà trop dit Twisted Evil

voici un habile dessin de l'objet fait par les mains d'artiste de votre brave Jimmy (très réaliste, n'est-ce pas ? )



Je rappelle quand même le principe du jeu, hein... les anciens, pas la peine de relire ... Fonceeeeeeez !!!!!

Posez des questions à propos du couaccélà, sur sa fonction ou sur la manière dont on s’en sert, ou du lieu où on le trouve etc…,
questions intelligentes ou non, pleines de malice ou de gouaille, selon votre tempérament, sans toutefois essayer de la nommer, questions auxquelles je ne répondrai que par « non » ou « oui ».
Si ma réponse est non, vous aurez le droit de reformuler une autre question.
Si ma réponse est oui, vous pourrez nommer l’objet, et si vous trouvez la bonne réponse, toute la gazette vous donnera son estime
et vous aurez droit à une tournée offerte en taverne par votre serviteur.

Vu d'ailleurs par Astaroth

Premier jour de navigation, le 20 Juin de l'an de grasce 1455

Me voilà enfin sur ce batiment. Un navire marchand de plus de 1800 tonneaux*, une Caraque comme les vieux loup de mer l'apellent. La grue à bras monté sur le port de Marseille aide les hommes à charger les vivres et les marchandises dans les calles du navire. Je me mit moi même au travail pour aider mes compagnons à charger cette marchandise. Les calles furent remplit de marchandise, de vivre et aussi de poudre, les hommes à bord, le capitaine du navire attendait plus que les instructions du maitre de port pour enfin mettre les voiles. Je me postais sur le bord du navire, appuyer contre la rembarde qui entoure le navire, je scrutte l'horizon, loin vers le bleu infini. Ce long voyage sera pour moi le tournant de ma vie qui me changera à tout jamais. Du moins je l'espère. L'ordre est donné, les marins s'affèrent autour du cabestan, le faisant ainsi tourner pour remonter l'ancre alors que d'autres, moi y compris embraquons* afin d'étraquer* la voilure. Le capitaine à la barre, maniant celle ci hativement afin de viré et ainsi prendre le large. Le bateau bouge, ça y'est, nous sommes en route, en route vers le large, en route vers l'inconnu pour moi. Les premières heures passèrent et je restais la à contempler la terre qui s'éloignait petit à petit. La nuit tomba assez vite, le soleil déclinait et nous pouvions distinguer deux soleils, le véritable, ainsi que son reflet sur l'eau. La relève se mettait en place. Je me suis proposé pour prendre le premier tour de de manoeuvre nocturne avec d'autre matelot plus experimenté afin d'apprendre les taches à effectuer. Mais ce soir là rien à faire. La brise nous poussait calmement sur une mer très peu agitée. Mon heure était passé, la relève prennait place, je rejoint la salle de couche avec mes camarades ou je m'instale ''confortablement'' sur un hamac, un filet tendus entre deux poteaux de bois.

Deuxième jour de navigation, le 21 Juin

Une forte houle me berçait lorsque les cris du capitaine nous reveillèrent tous. Des vents violents commençent à se lever. De gros nuage noir à l'horizon et dans notre direction. Un orage de mer. Il faut absoluement que nous reduisions la voilure afin d'éviter que celle ci ne s'arrache avec les vent violent. Grimpant au mat par les cordages pévus à cet effet, je prends le temps d'observer derrière nous. Plus rien, aucune terre à l'horizon, ni devant nous, ni derrière, mais il faut réagir et ne pas s'atarder sur ce detail. Alors que ceux du bas choque* l'amure* afin que nous puissions replier la voilure. La manoeuvre est longue et pénible, mais il faut le faire. Et puis je suis sur un navire, pas dans ma forge à Sancerre. Je me doit d'effectuer les taches qui me sont donné de faire. Serant mon bout de toutes mes forces pour pas qu'il ne bouge, je m'empresse de descendre par un bout sur le pont du navire et rejoindre mes camarades afin de se préparer à toutes éventualitées. Le capitaine passe dans les rangs afin de félicité chaque matelot de cette manoeuvre qui c'est rondement bien déroulée. Mais le pire semble arriver. Les vents se font de plus en plus violent, la houle de plus en plus haute. La pluie commence à battre sur le bois du pont. Le capitaine alla rapidement dans sa cabine, sur une carte, la boussole à la main, estimant la vitesse gràce aux infos que leur communiquent ses matelots, cherchant la direction que nous prenons, vérifier le cap afin de ne pas nous perdrens cette imensitude bleue. Nous tous sommes accroché aux cordages, un tour autour du bras et la main aggripé au bout. Il faut tenir et se preparer à toute possibilité. Je regarde plusieurs fois mon noeud en haut du mat, et j'espère que celui ci tiendra le choc. L'orage passa sans causer trop de dégat. Le capitaine ressortit, rééstimant la position du navire puis, encourageant ses hommes:
''Quelques soit l'endroit ou nous sommes chers matelots prennons cap vers le sud Est, car la est notre destination''
Si seulement la vie était aussi simple que la navigation. Prendre le bon cap et s'y tenir. Voilà une belle leçon de moral que je m'empressa de graver au fond de ma mémoire. Le temps passe et un autre journée se termine pour laisser place à un ciel étoilé, Le capitaine prend place à la proue du navire, regardant dans un étrange outils calculant la position du navire par rapport aux étoiles. Apres quelques longues minutes à observer dedans, il se tourne vers moi et me propose de regarder à mon tour en m'expliquant le proceder. Tant de travail juste pour se rendre à une destination. Comme quoi, prendre un cap et s'y tenir n'est pas si simple, comme dans la vie. Le sommeil me gagne, je decide d'aller me coucher apres avoir remercier le capitaine.

Troisième jour de navigation: le 22 juin

Une mer d'huile comme le disent les vieux loup de mer, une mer calme, pas une vague. Nous avançons doucement, suivant notre cap. Les taches menagères commencent. Il faut lessiver le pont, verifier les cordages, tous ce qu'un matelot doit faire et doit savoir faire afin de naviguer sereinement. Je n'en ai pas parlé avant mais j'en profite qu'il n'y ai pas grand chose à dire pour parler du repas. Vient l'heure de midi, l'heure ou nous nous retrouvons pour manger. Le rationnement, il ne faut pas trop manger afin d'en avoir assez pour le reste du voyage. Les matelots se retrouvent et mangent entre eux, se racontant leurs histoires d'amours dans les différentes contrée qu'ils ont eut la chance de passer. D'autres parlent de leurs femmes qui les attendent à la maison. Pour ma part, je n'ai rien à raconter à ce sujet, personnes ne m'attend vraiment alors j'écoute, tout simplement.
Une autre journée qui se termine pour laisser une nuit commencer.

Le Carnet par Ysabeau

Carnet

Naissances


  • 13 avril : Bastian, fils de Nephertiti et de Forsanz
  • 2 mai : Caliron, veau de Calire, vache de Jelubir et Aryan
Mariages

  • 19 mai : Lyll et Aurae, à Blois. Des noces comme on en fait peu ! Tous nos voeux de bonheur à notre petite fée et à son époux.
Décès

  • 13 mai : Ameindienne, maraîchère fort discrète
  • 13 mai : Batell, vacher qu'on ne voyait guère en taverne
  • 16 mai : Emi, boulanger, mort paisiblement à Noirlac après une longue, très longue retraite
  • 16 mai : Tiinnzeil, porcher, victime de la grippe porcine
  • 19 mai : Trimi62, maraîcher
  • 21 mai : Forsanz, boulanger, époux de notre tendre Nephertiti. Il a été victime d'une mystérieuse maladie, ses obsèques ont eu lieu en ce 21 mai, jour de la St Arnvald, à l'aube. Que Nephe et son fils Bastian trouvent ici l'expression de nos condoléances attristées.
  • 11 juin : Celenna, tisserande, s'est éteinte paisiblement. Ses obsèques ont été célébrées dans la plus stricte intimité.
  • 14 juin : nous avons appris le décès de Lady Maryan, veuve de l'ancien duc Valatar, mère de Gabriel et d'Anne de Culan. Une grande berrichonne nous quitte. Ayons une pensée pour ses enfants, orphelins, pour Hugo, son cousin par alliance. La vie est dure pour la famille de Culan.
  • 15 juin : notre ami Galeallan nous apprend le décès de sa fiancée, damoiselle Elisabelle. La jeune femme a succombé à une maladie de langueur, enfermée derrière les hauts murs de Noirlac. Prions pour le repos de son âme immortelle, et assurons Gal de toute notre compassion.
Se sont installés à Sancerre

  • Cornelius 1er
  • Damermeline, venue de Cosne en Bourgogne
  • Debeaurains
  • Fany, venue de Belley en Helvétie
  • Ondeline., venue de Sion en Helvétie
  • Vincelian, venu de Sion en Helvétie
  • Tannhauser, venu de Chateauroux en Berry
  • Darylou , venue de Nancy
  • Sidney0, venu de Sion en Helvétie
  • Abellard originaire de Gien, mais c'est peut-être provisoire...
  • Emerline, venue de Châteauroux
  • Neils, de Chalon, écuyer de Persan
  • Louise, la grande Louise, d'Angoulême... sous la garde de Neils. resteront-ils ? qui vivra verra...
Puissent-ils trouver dans notre village joie de vivre et épanouissement.
Particulière bienvenue à nos quatre nouveaux sancerrois venus d'Helvétie et qui ont choisi notre village pour y poser leurs bagages. Qu'ils soient assurés de nos attentions, de notre amitié, et de nos verres de poire !

Ont quitté Sancerre

  • Lyll, jolie fée, a rejoint son époux Aurae à Blois.
  • Llyne s'est installée à Saint Aignan, puisse-t-elle y trouver bonheur et épanouissement
  • Skeleton et Whoopie vont sans doute s'installer à Saint Aignan
  • M1ne et Marina également
  • Emmamustang les a suivi.

Gâteau de pommes indignes par Steffy

Gateau de pommes indignes(appellation donnée aux aubergines)







Ingrédients :
800 g à 1 kg d'aubergines
3 cuillerées à soupe d'huile d'olive
4 grosses cuillerées à soupe de mélange d'herbes finement hachées (marjolaine, barbe de fenouil, menthe, persil)
2 gousses d'ail écrasées
125 g de mozzarella 1 cuillerée à soupe de chapelure
mélange d'épices


Épluchez les aubergines, coupez les en fines tranches dans le sens de la longueur et faites les tremper dans l'eau froide pendant 30 minutes.

Puis égouttez les et faites cuire dans l'eau bouillante salée jusqu'à ce qu'elles soient à peine transparentes (pendant 6 à 7 minutes). Égouttez les et laissez tiédir.

Coupez la mozzarella en tranches fines. Dans un plat à gratin, versez 2 cuillerées à soupe d'huile. Étalez les tranches d'aubergines sur un grand plateau et saupoudrez les très légèrement de farine. Retournez les et faites de même sur l'autre face.
Mettez une couche d'aubergines dans le plat à gratin. Saupoudrez d'1/3 des herbes hachées ainsi que d'1/3 du mélange d'épices. Arrosez avec une cuillerée à soupe de verjus (ou du vinaigre de cidre). Placez une couche de mozzarella.

Recommencez la même opération et terminez par une couche d'aubergines. Arrosez le plat de la dernière cuillerée de verjus et parsemez du reste de hachis d'herbes, d'épices et enfin de chapelure.

Arrosez avec le reste d'huile d'olive et faire cuire à feu modéré pendant une heure, jusqu'à ce que la surface du gratin soit bien dorée.