Premier jour de navigation, le 20 Juin de l'an de grasce 1455
Me voilà enfin sur ce batiment. Un navire marchand de plus de 1800 tonneaux*, une Caraque comme les vieux loup de mer l'apellent. La grue à bras monté sur le port de Marseille aide les hommes à charger les vivres et les marchandises dans les calles du navire. Je me mit moi même au travail pour aider mes compagnons à charger cette marchandise. Les calles furent remplit de marchandise, de vivre et aussi de poudre, les hommes à bord, le capitaine du navire attendait plus que les instructions du maitre de port pour enfin mettre les voiles. Je me postais sur le bord du navire, appuyer contre la rembarde qui entoure le navire, je scrutte l'horizon, loin vers le bleu infini. Ce long voyage sera pour moi le tournant de ma vie qui me changera à tout jamais. Du moins je l'espère. L'ordre est donné, les marins s'affèrent autour du cabestan, le faisant ainsi tourner pour remonter l'ancre alors que d'autres, moi y compris embraquons* afin d'étraquer* la voilure. Le capitaine à la barre, maniant celle ci hativement afin de viré et ainsi prendre le large. Le bateau bouge, ça y'est, nous sommes en route, en route vers le large, en route vers l'inconnu pour moi. Les premières heures passèrent et je restais la à contempler la terre qui s'éloignait petit à petit. La nuit tomba assez vite, le soleil déclinait et nous pouvions distinguer deux soleils, le véritable, ainsi que son reflet sur l'eau. La relève se mettait en place. Je me suis proposé pour prendre le premier tour de de manoeuvre nocturne avec d'autre matelot plus experimenté afin d'apprendre les taches à effectuer. Mais ce soir là rien à faire. La brise nous poussait calmement sur une mer très peu agitée. Mon heure était passé, la relève prennait place, je rejoint la salle de couche avec mes camarades ou je m'instale ''confortablement'' sur un hamac, un filet tendus entre deux poteaux de bois.
Deuxième jour de navigation, le 21 Juin
Une forte houle me berçait lorsque les cris du capitaine nous reveillèrent tous. Des vents violents commençent à se lever. De gros nuage noir à l'horizon et dans notre direction. Un orage de mer. Il faut absoluement que nous reduisions la voilure afin d'éviter que celle ci ne s'arrache avec les vent violent. Grimpant au mat par les cordages pévus à cet effet, je prends le temps d'observer derrière nous. Plus rien, aucune terre à l'horizon, ni devant nous, ni derrière, mais il faut réagir et ne pas s'atarder sur ce detail. Alors que ceux du bas choque* l'amure* afin que nous puissions replier la voilure. La manoeuvre est longue et pénible, mais il faut le faire. Et puis je suis sur un navire, pas dans ma forge à Sancerre. Je me doit d'effectuer les taches qui me sont donné de faire. Serant mon bout de toutes mes forces pour pas qu'il ne bouge, je m'empresse de descendre par un bout sur le pont du navire et rejoindre mes camarades afin de se préparer à toutes éventualitées. Le capitaine passe dans les rangs afin de félicité chaque matelot de cette manoeuvre qui c'est rondement bien déroulée. Mais le pire semble arriver. Les vents se font de plus en plus violent, la houle de plus en plus haute. La pluie commence à battre sur le bois du pont. Le capitaine alla rapidement dans sa cabine, sur une carte, la boussole à la main, estimant la vitesse gràce aux infos que leur communiquent ses matelots, cherchant la direction que nous prenons, vérifier le cap afin de ne pas nous perdrens cette imensitude bleue. Nous tous sommes accroché aux cordages, un tour autour du bras et la main aggripé au bout. Il faut tenir et se preparer à toute possibilité. Je regarde plusieurs fois mon noeud en haut du mat, et j'espère que celui ci tiendra le choc. L'orage passa sans causer trop de dégat. Le capitaine ressortit, rééstimant la position du navire puis, encourageant ses hommes:
''Quelques soit l'endroit ou nous sommes chers matelots prennons cap vers le sud Est, car la est notre destination''
Si seulement la vie était aussi simple que la navigation. Prendre le bon cap et s'y tenir. Voilà une belle leçon de moral que je m'empressa de graver au fond de ma mémoire. Le temps passe et un autre journée se termine pour laisser place à un ciel étoilé, Le capitaine prend place à la proue du navire, regardant dans un étrange outils calculant la position du navire par rapport aux étoiles. Apres quelques longues minutes à observer dedans, il se tourne vers moi et me propose de regarder à mon tour en m'expliquant le proceder. Tant de travail juste pour se rendre à une destination. Comme quoi, prendre un cap et s'y tenir n'est pas si simple, comme dans la vie. Le sommeil me gagne, je decide d'aller me coucher apres avoir remercier le capitaine.
Troisième jour de navigation: le 22 juin
Une mer d'huile comme le disent les vieux loup de mer, une mer calme, pas une vague. Nous avançons doucement, suivant notre cap. Les taches menagères commencent. Il faut lessiver le pont, verifier les cordages, tous ce qu'un matelot doit faire et doit savoir faire afin de naviguer sereinement. Je n'en ai pas parlé avant mais j'en profite qu'il n'y ai pas grand chose à dire pour parler du repas. Vient l'heure de midi, l'heure ou nous nous retrouvons pour manger. Le rationnement, il ne faut pas trop manger afin d'en avoir assez pour le reste du voyage. Les matelots se retrouvent et mangent entre eux, se racontant leurs histoires d'amours dans les différentes contrée qu'ils ont eut la chance de passer. D'autres parlent de leurs femmes qui les attendent à la maison. Pour ma part, je n'ai rien à raconter à ce sujet, personnes ne m'attend vraiment alors j'écoute, tout simplement.
Une autre journée qui se termine pour laisser une nuit commencer.
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samedi 20 juin 2009
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