mardi 4 août 2009

Interview du Capitaine Tadek par Claire

Ce matin là,je mis tout en œuvre pour ne pas être en retard au rendez-vous convenu avec Tadek, pour l’entretien qu’il m’avait accordé.
Ce n’est pas le FIERiste reconnu que j’allais rencontrer, encore que je ne doutais point que les esprits étriqués de certains s’en convaincraient malgré tout…
Il n’en restait pas moins que ceux-ci ne seraient pas des monstres d’intelligence pour un journal pensé « HOPlala » par Lepoilu…. Ou alors, serais-je si stupide au point de mettre en avant trois FIERistes reconnus sur quatre entrevues ??
J’haussais les épaules, un léger sourire apparaissant, après tout, je faisais ce que j’avais envie…
Et là… bien que l’entrevue ne promettait aucune partialité, je voulais comprendre… Je voulais comprendre pourquoi cette…injustice envers le Capitaine…
Je voulais avoir son ressenti par rapport à cette éviction.
Je poussai la porte de la taverne puis pris place sur l’un des tabourets, en attendant que celui qui m’avait nommée, un temps, Responsable de la Garde Civile de Sancerre,arrive, je sortais le nécessaire afin de prendre bonne note de tout ce que j’entendrais.

A peine quelques minutes plus tard, la porte s’ouvrait sur une silhouette que je reconnaissais rapidement.
Je me levai pour saluer le Capitaine comme le voulait l’usage, et l’invitai à prendre place face à moi par un sourire.
Je mettais sous mes yeux sa biographie, ses différentes reconnaissances… qui reflétaient l’importance de mon interlocuteur…. Pourtant, ce n’était pas l’avis de tous.

Bonjour Capitaine…ou…bonjour Tadek… je ne sais comment vous
appeler…c’est à votre guise.

Par ailleurs, je suppose que vous devez avoir des tas de choses à faire, aussi, j’espère ne pas trop prendre sur votre précieux temps….

Sourire du Capitaine avant de me saluer également.

Bonjour Claire je pense que tu peux m'appeler Tadek nous ne sommes pas à la garnison.

Un sourire amusé s’affiche cette fois sur son visage, norf, il s’amuse de ma gaucherie !

Sinon, pour répondre à ta première question, oui, j'ai pas mal de travail, mais c'est avec plaisir que je vais répondre à tes questions.Alors je...vous/te remercie.
Tu, Claire, Tu ! Je suis Berrichon au même titre que toi.

moui mais... bon va pour le "tu" *sourit* « Bon,on attaque !

Tout d’abord, pour informer nos plus jeunes lecteurs, une petite présentation s’impose, corriges-moi si je me trompe surtout !… Tu es donc, le Capitaine Tadek, Saint-Aignanais, dans ce beau duché qu’est le Berry.
Tu es également, un monument, si je puis me permettre, au sein de l’armée Berrichonne, et à ce titre je crois, ton ami et infatigable Duc George t’a nommé à la plus haute marche des statuts militaires, te récompensant du titre de « Capitaine des Armées du Berry »…

Plus récemment, deux mois après ta nomination je crois, il t’a remercié et remplacé par le Capitaine Thomasdeclerel, est-ce bien cela ?

-
Et bien, c'est vraiment un résumé court mais c'est exact.
Pour « le monument », je ne pense pas être ce soldat, je fais mon travail avec amour et dévouement, c'est tout.

Pourrais-tu nous expliquer, comment tu as appris cette destitution ? Par missive personnelle du Duc ? Ou tu l’as appris simplement en regardant le nouveau conseil ducal qui avait été mis en place ?

- Notre bon Duc m'a envoyé une missive personnelle m'expliquant son choix de me remplacer à la tête de notre armée.
Comme tu l'as dit précédemment, Georges est un ami de longue date et il n'aurait pas fait ça sans me prévenir.

Face au sourire s’affichant devant moi, je toussote quelque peu… et lâche ce que j’ai en tête…

Bah… ça l'a pas gêné de virer les membres du conseil des festivités
il y a peu de temps selon mes souvenirs... sans prévenir... Enfin...c'est autre chose...


- Oui, effectivement, c'est un autre sujet, et comme tu le sais, je ne suis pas un grand polémiqueur.

Je repense à la toute première rencontre avec Tadek, l’échange houleux de bons mots… puis laisse apparaître un léger sourire sceptique et enchaîne.
Le ton est donné… Je sens que j’ai à faire à un Capitaine désavoué et que sûrement comme moi et plusieurs autres, il trouve cela bien injuste…

Tu as donc été informé de ce qu’il te reprochait ? Parce que…évincer un homme de ton expérience…c’est qu’il te reprochait quelque chose ?

- Oui, il m'a expliqué son choix… Il est vrai que j'ai de l'expérience, j'ai pas mal combattu, sur beaucoup de fronts, mais visiblement je n'étais pas l'homme qu'il attendait ou espéra autoritaire…

Quelle a été ta réaction ? La toute première ?

- Ma première réaction n'a pas été bonne, forcément… Quand on donne tout au Berry, on ne s'attend pas à ça surtout après seulement 2 mois sur la plus haute marche.
J'ai eu une sensation de trahison, d'injustice et je voulais tout arrêter, mais des amis et Georges m'ont dit de m'accrocher et de ne pas quitter l'armée, que je le regretterai.

En as-tu voulu...ou en veux-tu encore à cet ami, tout bon Duc qu'il soit ?

- Et bien, cela peut surprendre, mais la réponse est non. C'est le Duc qui a pris une décision et non l'ami.
Comme je l'ai dit, il a estimé que Thomas était meilleur que moi comme Capitaine pour le Berry, même si ce n'est pas facile, je l'accepte.
J'espère juste qu'il a raison ... Thomas est compétent, mais je passe toute mes journées à la garnison depuis mon plus jeune âge, je parle soldat, je vis soldat, je pense soldat.
Thomas n'est pas un soldat à la base, mais tant qu'il fait ce que le Duc lui demande, c'est l'essentiel car seule la protection du Berry est importante !

C'est ton interview...je sais que je suis censée être...impartiale comme on dit... mais...je donnerais bien une opinion...assez personnelle, mon opinion pour, depuis mon entrée à la Garnison, à la Défense Civile de Sancerre d’abord, puis dans l’armée, avoir finalement connu trois capitaines, Dexter, toi et Thomas... est-ce que tu y vois un inconvénient ?

- Vas-y, je t'en prie. Je suis très ouvert…

Bon... enfin je t'en ai déjà parlé depuis mais, j'ai pas eu franchement le temps de découvrir le capitaine Dexter, mais quand, à ton tour tu as été nommé capitaine, tu m'a nommée responsable de la DC de Sancerre, et cet intérêt que tu portes à toutes les branches de la garnison...je le retrouve moins depuis que le nouveau Capitaine a été nommé...
Alors...selon toi... comment peut-on reprocher à un aussi expérimenté que toi d'être trop "humain" ?

[NOTE DE MOI : Je précise que ces opinions et questions ne sont ABSOLUMENT PAS contre Thomas hein, l’est gentil le Kêf, mais c’est pour
informer Wink alors on me jette pas de cailloux naméoooo !!^^ok je prends sur moi...je ferais les latrines pffff]


- Et bien tout simplement que certains prennent l'humanisme et l'ouverture comme une faiblesse je pense question de point de vue…

Pourtant...tout se passait bien sous ton commandement ...?

- Ho que oui ! Pour moi tout allait bien, mais Thomas est là pour que les troupes se bougent plus !

Et, tes Hommes ? Ont-ils donné leurs avis quant à cette décision ?

- Oui ! Beaucoup m'ont soutenu et pas seulement à Saint-Aignan, mais tous les régiments.

Et pouvons-nous dire que les troupes se « bougent plus » ?

- On va dire que Thomas dispose de moyens dont je ne disposais pas à l'époque mais ce sont les mêmes qui bougent donc pas vraiment de changement.

Bien et...côté communication...là encore, je peux moi même dire que tu es proche de tes hommes... chose qu'on ressent peut-être moins avec Thomas... enfin je ne dénigre rien... mais je crois que ton "humanisme" justement a fait que le travail était tout aussi efficace
non ?


- Je suis très ouvert et discute énormément avec mes hommes et à mon sens, être un bon meneur d'homme c'est ça !

Je confirme...c'est d'ailleurs toi qui m'as décidée à m'engager... preuve que ça marche...

- Mais oui çà marche !

Sourire sur le visage de Tadek.

Alors à ce jour, quel est ton rôle au sein de la Garnison ?

- Et bien comme j'avais commencé à m'occuper de la DC, Thomas m'a nommé Capitaine de la DC.

Toujours concernant la DC, peux-tu expliquer aux éventuels lecteurs intéressés ce qu'est la DC ? Comment ça marche, les compétences ... ?- La défense civile est rattachée à l'armée mais ce n'est pas l'armée !
C'est un groupe de volontaires qui veulent défendre leurs villages en cas de menace, ils ne partent pas en opération extérieure.

Le fait d'y être inscrit permet d'être organisé et de connaître les effectifs presque en temps réel, c'est plus pratique pour moi en tant que responsable, en plus, il n'y a pas de corvée de latrines ou autres ! ^^
Juges-tu les effectifs suffisants en DC pour chaque village ?

- Certains village sont bien garnis et d'autres ont besoin de renfort, nous ne seront jamais trop à repousser les envahisseurs !

Et y'a-t-il des compétences requises ou le premier lecteur intéressé par la sécurité de son village peut postuler ?

- N'importe qui peut postuler dans la DC, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes nous formerons les plus novices.

A ton sens...avons-nous fait le tour de la question niveau DC ? Souhaites-tu ajouter quelque chose ?

- Je pense que nous avons fait le tour et j'espère voir nos rangs de la DC augmenter !

Et bien je l'espère aussi...pour le Berry !

Pour ne pas me faire accuser de ségrégation...peux-tu nous dire comment va l'Ost Berrichon en ce moment ? Thomas ne nous en voudra pas ? ^^

- Non, Thomas ne nous en voudra pas ^^ l'Ost est dans une phase de recrutement intensive !
Nous devons refaire nos effectifs qui se font vieillissant.

Ohhh ! … L'Ost grabataire tu veux dire ? héhé…

- Merci pour moi ! Je fais partie des plus anciens !

Non mais on peut faire partie des plus anciens et être jeune malgré tout et toi je sais que tu le restes !

- Nous avons besoin de gens pour prendre la relève, et puis, nos effectifs se sont amoindris un peu avec le temps.
Beaucoup viennent dans l'armée pensant mener des combats sanguinaires… mais heureusement, notre Duc n'est pas comme ça !
Donc pas de guerre ! Et des soldats nous quittent pour ça…

Mais nous avons besoin d'une armée forte et impressionnante car c'est notre première défense !

J'aimerais vraiment que des personnes viennent nous voir et s'engagent, il y a une bonne ambiance et un esprit de camaraderie très présent.

Alors espérons que ton message soit entendu de tous !

- Je l'espère et je reste à la disposition de tous pour répondre à toutes les questions.
Sans langue de bois bien sûr !

Bien sûr !!! En langue de bug uniquement ? Ou de poire ?- Je préfère la poire !

Tadek, souhaites-tu apporter autre chose à cet entretien, qui se veut, avant tout, informatif ?

- Oui, je voudrais ajouter que l'armée est apolitique, on y parle jamais politique.

Il ne faut pas s’engager pour la gloire, mais uniquement pour défendre son duché, sa famille, sa femme, ses enfants et les Berrichons, afin de préserver le Berry et qu'il puisse faire bon y vivre
encore très longtemps, et ce, malgré les divergences d'opinion que l'on voit pendant les élections.


Les Berrichons ont toujours su se montrer unis et soudés face à l'ennemi, je suis bien placé pour en parler.

Le mot de la fin ?

- Je voudrais te remercier toi Claire et le Canard pour cette interview, même si j'avoue ne pas avoir l'habitude de ce genre de communication, car je suis plutôt discret en général. Mais j'y ai pris
beaucoup de plaisir
.

Alors... c'est une satisfaction personnelle...

- Oui et professionnelle aussi, car visiblement mon travail dans l'armée et connu des Berrichons, et tout ce que j'ai fait, ça a été pour eux et le Berry !

Vive le Berry !

Et moi...je te remercie de ta disponibilité, de ton humanisme... et de ton écoute, pour nos lecteurs.

- Mais de rien, c'est un plaisir de passer un moment aussi agréable !


Un dernier petit sourire de gratitude et de reconnaissance au Cap’taine, et à l’homme, et me voilà repartie chez moi, afin de remettre tout cela de façon…moins brouillonne.
A savoir : cette interview a été réalisée peu de temps après la nomination de "sa grandeur Thomas"... Wink

samedi 20 juin 2009

Festivités Berrichonnes

Mai et juin... mois qui nous mènent vers l'été, mois où les jours allongent, mois où l'on peut veiller tard sans avoir besoin de chandelles, mois de fêtes...
Le Comité des festivités ducal, sous la direction de Degaulle, et avec l'aide précieuse de Zoyah, Ali, Neheryn, Ysabeau et autres conseillers s'est surpassé pour offrir aux berrichons de quoi les distraire et les enchanter. Jugez-en plutôt chers lecteurs (mais je cuide que vous vous êtes rendus en masse pour participer ou assister...)

  • Election de la Rosière du Berry. Une jeune fille élue par village, les quatre élues concourant pour représenter notre beau duché.
  • A la recherche de la fabuleuse fortune de George le Poilu : course au trésor qui réunit nombre de berrichons assoiffés d'écus sonnants et trébuchants. Qui gagnera ? Zai et Tornado sont en tête...
  • Le duc à la flotte ! jeu d'adresse... s'agit d'envoyer le duc à l'eau en lui lançant des balles...là encore, Zai est bien placé, très bien placé même...
  • Ode aux impôts : poème, récit, histoire, écrivez ce que vous pensez des impôts. Peu de candidats, mais qualité ! il n'est pas trop tard pour vous exprimer !
  • Course de tonneaux... sur les routes de Berry, roulent les tonneaux, qui se remplissent peu à peu de mélanges indescriptibles. Faudra-t-il les vider à l'arrivée ?


  • Enfin, une procession et une messe festive ont été organisées pour célébrer St Arnvald, patron et protecteur du Berry
Bref, que de réjouissances, que d'occasions de s'amuser, de se cultiver, de montrer ses talents... Merci aux organisateurs, merci aux participants, et bientôt... à Sancerre même... attendez-vous à d'autres réjouissances !
Je ne vous en dis pas plus... faut bien garder un peu de surprise !

Economie et Statistiques par Ysabeau


Des sous ! des écus ! des deniers !


Chers lecteurs et amis du Canard, nous allons aujourd'hui aborder la question des salaires...
Les salaires... Question ô combien importante, car nos salaires nous donnent les écus qui nous permettent d'acheter de quoi manger sur le marché ou en taverne, de payer des tournées, d'économiser écu après écu, denier après denier, pour acheter un champ, un vêtement, une échoppe que sais-je ?

Comment gagner notre vie ? Quels sont les employeurs à Sancerre ?
Tout, tout, vous saurez tout en lisant ces quelques lignes. Promis je ne vous assommerai pas trop de chiffres...


  • Les emplois publics :

La mine. Notre mine d'or est gérée et payée par le duché. Salaire du mineur, 15 écus, payé en deux fois, moitié le lendemain, moitié le dimanche. 67 mineurs peuvent travailler chaque jour à la mine, à la sueur de leur front.
Avantage : si on y travaille régulièrement, on touche en fin de semaine un petit pécule. Epargne forcée, qui peut faire le bonheur de nos vagabonds. Nul besoin d'avoir des caractéristiques pour postuler à la mine, et on est pris tout de suite. Premier arrivé, premier servi !
Notre mine d'or est souvent pleine, ne vous y rendez pas trop tard dans la journée.

La maréchaussée
. Les valeureux maréchaux, sous la conduite de leur chef, défendent notre village chaque jour qu'Aristote fait, par n'importe quel temps. Ils sont payés par le Prévost.
Le chef-maréchal touche 20 écus, et les maréchaux 15 écus. Les offres d'emplois sont affichées à la mairie. Tout le monde peut postuler.

La milice. Les miliciens font le même travail que les maréchaux, mais sont payés par la mairie.
Les offres sont affichées souvent tôt le matin, premier arrivé premier servi là aussi. Le salaire est également de 15 écus.


  • Les emplois privés :
Les cultivateurs et éleveurs déposent régulièrement des offres d'emploi pour leurs champs.En moyenne 29 à 30 offres par jour.Ces offres demandent parfois des caractéristiques (force, intelligence), parfois non. Elles sont déposées tout au long de la journée. Les employeurs ne peuvent hélas choisir leurs employés, ce sont les candidats ayant le charisme le plus élevé qui sont embauchés s'il y a concurrence. D'où l'intérêt de vous nourrir de fruits ou de légumes, lorsque vous le pouvez !

Une grille des salaires a longtemps existé à Sancerre, mais a été abrogée le 19 mai dernier suite à la demande d'un jeune sancerrois auprès du conseil ducal.Je vous la rappelle cependant,chers lecteurs. Elle permettait à ceux qui ont fait l'effort de se nourrir correctement pour avoir des compétences d'être payés en conséquence.

Citation:
0-4 points de caractéristiques pour 15 écus
5-12 points de caractéristiques pour 17 écus
13-18 points de caractéristiques pour 19 écus
19 max points de caractéristiques pour 20 écus et plus.


Actuellement, seuls les salaires proposés au-dessous de 15 écus relèvent de l'esclavagisme et sont poursuivis par la justice. Tout employeur est libre de proposer le salaire de son choix, quelle que soit la compétence de l'employé.

Notre ami Zaibaker a fait une étude poussée des salaires depuis l'abrogation de l'arrêté. Il semble que les sancerrois n'aient point changé leurs habitudes, Aristote en soit loué, et proposent toujours des salaires plus élevés pour des travailleurs compétents.

Je cite notre ami :

Citation:
Pour l'instant, la moyenne des salaires est stable. Elle était de 16,87 écus avant le 19 mai et elle est toujours de 16,87 depuis le 19 mai. L'abrogation n'a pour l'instant pas influé ni en bien, ni en mal sur le salaire moyen des sancerrois. Cependant j'observe parfois des emplois sous payés à la mairie et je me demande s'il ne serait pas judicieux de remettre un salaire minimum conseillé en fonction des caractéristiques.


Et voici son superbe graphique sur la moyenne des salaires à Sancerre



Rien de dramatique donc pour l'instant en ce qui concerne nos salaires, certains employeurs offrent d'ailleurs généreusement des salaires élevés, je pense à Gilberg, à Gypsie, à NOcher, à Its_me et à d'autres, merci à eux.

Un conseil chers lecteurs : ne prenez jamais les offres à moins de 15 écus, vous vous feriez exploiter honteusement.
Et, si vous le pouvez, évitez les offres à 15 écus demandant une qualification poussée.

L'emploi est difficile à trouver, nous en sommes conscients. Mais évitons de nous faire exploiter.

Economie et Statistiques par Ysabeau

Pour commencer les statistiques au 14 juin (source : Lavabo)


=> Résidents présents
- Total: 326 (-5)
- Niveau 4: 0
- Niveau 3: 41
- Niveau 2: 62
- Niveau 1: 72
- Vagabond: 0
- Niveau 0: 151
-
Paysans/Artisans (Niv.1/Niv.2&3&4): 0.7
- Champs/Producteurs (Niv.1&2&3&4): 1.45
- Champs/Artisans (Niv.2&3&4): 2.47



=> Résidents en voyage
- Total: 26
- Niveau 4: 0
- Niveau 3: 3
- Niveau 2: 4
- Niveau 1: 13
- Vagabond: 6



Métiers et artisanat
- Boulanger: 18 (-5)
- Meunier: 28 (+4)
- Boucher: 17 (+1)
- Forgeron: 19 (+5)
- Charpentier: 4 (+2)
- Tisserand: 11 (-1)



Cultures et élevages
- Blé: 97 (+5)
- Maïs: 43 (+3)
- Potager: 63 (-3)
- Vaches: 19 (-3)
- Cochons: 23 (-1)
- Moutons: 9 (-4)
203 cultures (+5)
51 élevages (-Cool
254 champs au total, (-3)
On constate une baisse des élevages par rapport à notre dernier numéro, et une légère augmentation des cultures.


Edito par Jelubir

Bientôt l'été et ses chaleurs : de quoi troubler les rues Sancerroises. De bien drôles de rumeurs sont murmurées dans les auges (vous savez, ces caisses en bois qui réceptionnent les trop plein des tavernes...). Le Canard mène donc l'enquête :
- Les salaires font du yoyo? Dame Ysa vous z'explique comment éviter d'être grippe-sou

- Vous ne savez pas ? Comment, vous n'êtes pas au courant ? Tudieu, l'ami Mac vous dira que, eh, bien vous savez, il parait que....
- Vous vous grattez la tête parce qu'il n'y a plus rien dans le Garde-Manger ? Le Couaccélà vous mettra l'eau à la bouche.
- Vous vouliez vous engager dans l'armée, devenir le Roi du Monde, bouter les bandits hors le Berry ? L'intervieveuse pestouille a tiré les vers du nez de Capt'ain Tadek et c'est pas joli-joli, ce qu'il y a dans le nez de Tadek.
- Vous vous extasiez devant ces délicieux bambins qui ramassent des fleurs dans les champs pour les rapporter à leur maman ? Zaîbaker vous dira combien il faut se méfier de ses sourires d'ange.
- Et bien sûr, si vous dites souvent "Cheri, kestuveux manger ce soir ?, la Belle Rose de Sancerre vous indiquera une recette à faire tomber les gargamelles.
- Et une dernière carabistouille du côtés des Calés en Bourg, histoire de se rappeler qu'il y a peu, ce fut la fête des Maires et des Mères.

Calé en bourg par Jelubir

Le Maire d' Alors songeat aux glorieux Maires d'ici qui l'avaient précéde : les Maires y tant , ceux qui avaient un jour décidé de sein plie quai au saint de la communauté. Il en fit une liste, une espèce daule oeuf femme, qu'il envoya au Canard /
Le Maire Veilleux qui satisfit les villageois sans rien faire
Le Maire Aboire qui se décourageait souvent
Le Maire Cenaire qui ne tenait pas en place
La Maire Denis qui faisait la vedette
Le Maire Lent qui ne faisait pas de vague
Le Maire Cerie qui s'emmelait les bobines
Le Maire Cure qui s'enfièvrait
Le Maire Ytant qui s'impliquait beaucoup
Le Maire Catho qui s'agitait entre deux saisons
Le Maire Aconte qui disait souvent n'importe quoi
Le Maire Scie qui n'arrétait pas de pleurer
Le Maire Igole qui ne comprenait jamais
La Maire Idienne qui se la coulait douce
Le Maire Idien qui cherchait midi à quatorze heures
Le Maire Cantil qui ne comptait que sur ses sous

Drôle de vie par Zaibaker

J’ai un peu les nerfs: figurez vous que je me suis fait dérober mon chewal, ce dont j’imagine bien que vous vous foutez peut-être encore plus que des élections ducales, mais bon quand même…. Ca reste super énervant, et ça tombe on ne peut plus mal: juste la veille du jour où j’allais reprendre l’équitation pour de bon, afin d’éviter de me trimballer une silhouette d’Horvy sur les bords de Loire cet été. Néanmoins, il ne sera pas dit que ce crime restera impuni….

Car je crois savoir qui a fait le coup. Le fils de ma voisine… Celui qui a six mois et demi. Je n’ai pas vraiment de certitude, non, mais l’autre jour, quand je l’ai croisé dans les bras de sa mère, je lui ai trouvé le regard torve et l’œil mauvais. De plus, il torturait son hochet avec une violence qu’il aurait tout à fait pu exercer pour délier la longe de mon chewal. Alors ni une, ni deux, qu’est ce que j’ai fait? Ce que tout bon berrichon aurait fait à ma place ! Je l’ai dénoncé à la police sancerroise, ce petit morveux. Merde, quand on pense à toute les conneries que j’ai dû faire pour me le payer, ce chewal, il est normal que justice soit rendue. Reconnaissons tout de même qu’on est bien protégé. J’avais à peine crié « Police », que trois charrettes de policiers cornes de brume hurlantes cernaient l’entrée de l’école où ma voisine venait de déposer son fils… Deux escadrons de la prévôté ont aussitôt sécurisé les lieux. Il valait mieux. Malgré les fouilles désormais en vigueur à l’entrée de tout établissement accueillant des enfants- donc potentiellement dangereux- il y avait encore de nombreuses armes contondantes à l’intérieur: des cornets de vaches- ça fait aussi mal qu’un gourdin - des cubes en bois derrière lesquels les nourrissons déchaînés se planquaient, et je te parle même pas des poupées en chiffon fourrés avec je ne sais quelle herbe plus ou moins légale. Enfin bref, avec un courage qui honore la police sancerroise, les forces de l’ordre ont fait usage de leurs épées pour maîtriser les bambins… Quant à mon suspect, il gueulait tellement quand ils l’ont emmené que c’est bien la preuve qu’il n’avait pas la conscience tranquille. D’ailleurs depuis 48 heures qu’il est dans les geôles de garde à vue, il a été incapable de donner le moindre alibi valable. D’accord, il ne parle pas encore, mais ce n’est pas une excuse…. J’espère en tout qu’il ira vite en prison méditer sur ce qu’il a fait… C’est peut être un peu dur et ça ne me rendra pas mon chewal, mais on ne peut pas laisser faire. Comme disait je ne sais plus qui qui est au conseil ducal, “la sécurité, c’est quand même la première des libertés”.

Potin de la commère par Macgyver

-Des bruits étranges ont été entendus la nuit près d’une nouvelle statue à Sancerre. D’après certains témoignages une personne essayerait d’attaquer la statue à coups de pioche…

-Peur à Sancerre, on raconte qu’un spectre vêtu de noir et armé d’une faux se promène tard la nuit. On connaît tous cette histoire, ce serait la mort elle-même, qui vient faucher les âmes durant leur sommeil !!!. Mais curieusement à Sancerre, ce spectre emmène avec une lui une bourse... encore un mystère.

-Sancerre voit naître un nouveau mouvement, le mouvement des femmes en ayant assez d’être attachées en taverne (Certains ont transpiré, pas vrai!!). En effet toutes ces femmes affirment avoir été attachées par un individu, du moins, cet individu a essayé. En effet, toujours d’après ces dames, l’homme en question ne serait pas « fufute » et bien souvent c’est lui qui se retrouverait au milieu des cordes.

-Nouvelle maladie à Sancerre : la mordite, d’après un témoin anonyme une jeune femme aurait essayé, et cela à plusieurs reprises, de le mordre alors qu’il avait fait preuve de la plus grande courtoisie avec cette dernière.

-Les services de recensement à la mairie de Sancerre ont bien ri quand ils ont vu apparaître un noble dont le titre, derrière la particule est « puceau ».Après enquête, il a été montré que c’était une blague, en effet ce « titre » a été rajouté sur le registre. Quand à l’adjectif qualifiant l’intéressé, le mystère plane toujours.

Coua-céla par Jimmy

Très chers lectrices et lecteurs,
ce troisième couaccélà est peut-être plus difficile que les autres... les potirons devraient chauffer un peu plus ... *sourire machiavélique*....
Pour vous aider, je dirais qu'il ne renferme ni une puce savante ni un éléphant volant, et qu'il ne sert pas à arroser les champs de maïs...
Voilà, j'en ai déjà trop dit Twisted Evil

voici un habile dessin de l'objet fait par les mains d'artiste de votre brave Jimmy (très réaliste, n'est-ce pas ? )



Je rappelle quand même le principe du jeu, hein... les anciens, pas la peine de relire ... Fonceeeeeeez !!!!!

Posez des questions à propos du couaccélà, sur sa fonction ou sur la manière dont on s’en sert, ou du lieu où on le trouve etc…,
questions intelligentes ou non, pleines de malice ou de gouaille, selon votre tempérament, sans toutefois essayer de la nommer, questions auxquelles je ne répondrai que par « non » ou « oui ».
Si ma réponse est non, vous aurez le droit de reformuler une autre question.
Si ma réponse est oui, vous pourrez nommer l’objet, et si vous trouvez la bonne réponse, toute la gazette vous donnera son estime
et vous aurez droit à une tournée offerte en taverne par votre serviteur.

Vu d'ailleurs par Astaroth

Premier jour de navigation, le 20 Juin de l'an de grasce 1455

Me voilà enfin sur ce batiment. Un navire marchand de plus de 1800 tonneaux*, une Caraque comme les vieux loup de mer l'apellent. La grue à bras monté sur le port de Marseille aide les hommes à charger les vivres et les marchandises dans les calles du navire. Je me mit moi même au travail pour aider mes compagnons à charger cette marchandise. Les calles furent remplit de marchandise, de vivre et aussi de poudre, les hommes à bord, le capitaine du navire attendait plus que les instructions du maitre de port pour enfin mettre les voiles. Je me postais sur le bord du navire, appuyer contre la rembarde qui entoure le navire, je scrutte l'horizon, loin vers le bleu infini. Ce long voyage sera pour moi le tournant de ma vie qui me changera à tout jamais. Du moins je l'espère. L'ordre est donné, les marins s'affèrent autour du cabestan, le faisant ainsi tourner pour remonter l'ancre alors que d'autres, moi y compris embraquons* afin d'étraquer* la voilure. Le capitaine à la barre, maniant celle ci hativement afin de viré et ainsi prendre le large. Le bateau bouge, ça y'est, nous sommes en route, en route vers le large, en route vers l'inconnu pour moi. Les premières heures passèrent et je restais la à contempler la terre qui s'éloignait petit à petit. La nuit tomba assez vite, le soleil déclinait et nous pouvions distinguer deux soleils, le véritable, ainsi que son reflet sur l'eau. La relève se mettait en place. Je me suis proposé pour prendre le premier tour de de manoeuvre nocturne avec d'autre matelot plus experimenté afin d'apprendre les taches à effectuer. Mais ce soir là rien à faire. La brise nous poussait calmement sur une mer très peu agitée. Mon heure était passé, la relève prennait place, je rejoint la salle de couche avec mes camarades ou je m'instale ''confortablement'' sur un hamac, un filet tendus entre deux poteaux de bois.

Deuxième jour de navigation, le 21 Juin

Une forte houle me berçait lorsque les cris du capitaine nous reveillèrent tous. Des vents violents commençent à se lever. De gros nuage noir à l'horizon et dans notre direction. Un orage de mer. Il faut absoluement que nous reduisions la voilure afin d'éviter que celle ci ne s'arrache avec les vent violent. Grimpant au mat par les cordages pévus à cet effet, je prends le temps d'observer derrière nous. Plus rien, aucune terre à l'horizon, ni devant nous, ni derrière, mais il faut réagir et ne pas s'atarder sur ce detail. Alors que ceux du bas choque* l'amure* afin que nous puissions replier la voilure. La manoeuvre est longue et pénible, mais il faut le faire. Et puis je suis sur un navire, pas dans ma forge à Sancerre. Je me doit d'effectuer les taches qui me sont donné de faire. Serant mon bout de toutes mes forces pour pas qu'il ne bouge, je m'empresse de descendre par un bout sur le pont du navire et rejoindre mes camarades afin de se préparer à toutes éventualitées. Le capitaine passe dans les rangs afin de félicité chaque matelot de cette manoeuvre qui c'est rondement bien déroulée. Mais le pire semble arriver. Les vents se font de plus en plus violent, la houle de plus en plus haute. La pluie commence à battre sur le bois du pont. Le capitaine alla rapidement dans sa cabine, sur une carte, la boussole à la main, estimant la vitesse gràce aux infos que leur communiquent ses matelots, cherchant la direction que nous prenons, vérifier le cap afin de ne pas nous perdrens cette imensitude bleue. Nous tous sommes accroché aux cordages, un tour autour du bras et la main aggripé au bout. Il faut tenir et se preparer à toute possibilité. Je regarde plusieurs fois mon noeud en haut du mat, et j'espère que celui ci tiendra le choc. L'orage passa sans causer trop de dégat. Le capitaine ressortit, rééstimant la position du navire puis, encourageant ses hommes:
''Quelques soit l'endroit ou nous sommes chers matelots prennons cap vers le sud Est, car la est notre destination''
Si seulement la vie était aussi simple que la navigation. Prendre le bon cap et s'y tenir. Voilà une belle leçon de moral que je m'empressa de graver au fond de ma mémoire. Le temps passe et un autre journée se termine pour laisser place à un ciel étoilé, Le capitaine prend place à la proue du navire, regardant dans un étrange outils calculant la position du navire par rapport aux étoiles. Apres quelques longues minutes à observer dedans, il se tourne vers moi et me propose de regarder à mon tour en m'expliquant le proceder. Tant de travail juste pour se rendre à une destination. Comme quoi, prendre un cap et s'y tenir n'est pas si simple, comme dans la vie. Le sommeil me gagne, je decide d'aller me coucher apres avoir remercier le capitaine.

Troisième jour de navigation: le 22 juin

Une mer d'huile comme le disent les vieux loup de mer, une mer calme, pas une vague. Nous avançons doucement, suivant notre cap. Les taches menagères commencent. Il faut lessiver le pont, verifier les cordages, tous ce qu'un matelot doit faire et doit savoir faire afin de naviguer sereinement. Je n'en ai pas parlé avant mais j'en profite qu'il n'y ai pas grand chose à dire pour parler du repas. Vient l'heure de midi, l'heure ou nous nous retrouvons pour manger. Le rationnement, il ne faut pas trop manger afin d'en avoir assez pour le reste du voyage. Les matelots se retrouvent et mangent entre eux, se racontant leurs histoires d'amours dans les différentes contrée qu'ils ont eut la chance de passer. D'autres parlent de leurs femmes qui les attendent à la maison. Pour ma part, je n'ai rien à raconter à ce sujet, personnes ne m'attend vraiment alors j'écoute, tout simplement.
Une autre journée qui se termine pour laisser une nuit commencer.

Le Carnet par Ysabeau

Carnet

Naissances


  • 13 avril : Bastian, fils de Nephertiti et de Forsanz
  • 2 mai : Caliron, veau de Calire, vache de Jelubir et Aryan
Mariages

  • 19 mai : Lyll et Aurae, à Blois. Des noces comme on en fait peu ! Tous nos voeux de bonheur à notre petite fée et à son époux.
Décès

  • 13 mai : Ameindienne, maraîchère fort discrète
  • 13 mai : Batell, vacher qu'on ne voyait guère en taverne
  • 16 mai : Emi, boulanger, mort paisiblement à Noirlac après une longue, très longue retraite
  • 16 mai : Tiinnzeil, porcher, victime de la grippe porcine
  • 19 mai : Trimi62, maraîcher
  • 21 mai : Forsanz, boulanger, époux de notre tendre Nephertiti. Il a été victime d'une mystérieuse maladie, ses obsèques ont eu lieu en ce 21 mai, jour de la St Arnvald, à l'aube. Que Nephe et son fils Bastian trouvent ici l'expression de nos condoléances attristées.
  • 11 juin : Celenna, tisserande, s'est éteinte paisiblement. Ses obsèques ont été célébrées dans la plus stricte intimité.
  • 14 juin : nous avons appris le décès de Lady Maryan, veuve de l'ancien duc Valatar, mère de Gabriel et d'Anne de Culan. Une grande berrichonne nous quitte. Ayons une pensée pour ses enfants, orphelins, pour Hugo, son cousin par alliance. La vie est dure pour la famille de Culan.
  • 15 juin : notre ami Galeallan nous apprend le décès de sa fiancée, damoiselle Elisabelle. La jeune femme a succombé à une maladie de langueur, enfermée derrière les hauts murs de Noirlac. Prions pour le repos de son âme immortelle, et assurons Gal de toute notre compassion.
Se sont installés à Sancerre

  • Cornelius 1er
  • Damermeline, venue de Cosne en Bourgogne
  • Debeaurains
  • Fany, venue de Belley en Helvétie
  • Ondeline., venue de Sion en Helvétie
  • Vincelian, venu de Sion en Helvétie
  • Tannhauser, venu de Chateauroux en Berry
  • Darylou , venue de Nancy
  • Sidney0, venu de Sion en Helvétie
  • Abellard originaire de Gien, mais c'est peut-être provisoire...
  • Emerline, venue de Châteauroux
  • Neils, de Chalon, écuyer de Persan
  • Louise, la grande Louise, d'Angoulême... sous la garde de Neils. resteront-ils ? qui vivra verra...
Puissent-ils trouver dans notre village joie de vivre et épanouissement.
Particulière bienvenue à nos quatre nouveaux sancerrois venus d'Helvétie et qui ont choisi notre village pour y poser leurs bagages. Qu'ils soient assurés de nos attentions, de notre amitié, et de nos verres de poire !

Ont quitté Sancerre

  • Lyll, jolie fée, a rejoint son époux Aurae à Blois.
  • Llyne s'est installée à Saint Aignan, puisse-t-elle y trouver bonheur et épanouissement
  • Skeleton et Whoopie vont sans doute s'installer à Saint Aignan
  • M1ne et Marina également
  • Emmamustang les a suivi.

Gâteau de pommes indignes par Steffy

Gateau de pommes indignes(appellation donnée aux aubergines)







Ingrédients :
800 g à 1 kg d'aubergines
3 cuillerées à soupe d'huile d'olive
4 grosses cuillerées à soupe de mélange d'herbes finement hachées (marjolaine, barbe de fenouil, menthe, persil)
2 gousses d'ail écrasées
125 g de mozzarella 1 cuillerée à soupe de chapelure
mélange d'épices


Épluchez les aubergines, coupez les en fines tranches dans le sens de la longueur et faites les tremper dans l'eau froide pendant 30 minutes.

Puis égouttez les et faites cuire dans l'eau bouillante salée jusqu'à ce qu'elles soient à peine transparentes (pendant 6 à 7 minutes). Égouttez les et laissez tiédir.

Coupez la mozzarella en tranches fines. Dans un plat à gratin, versez 2 cuillerées à soupe d'huile. Étalez les tranches d'aubergines sur un grand plateau et saupoudrez les très légèrement de farine. Retournez les et faites de même sur l'autre face.
Mettez une couche d'aubergines dans le plat à gratin. Saupoudrez d'1/3 des herbes hachées ainsi que d'1/3 du mélange d'épices. Arrosez avec une cuillerée à soupe de verjus (ou du vinaigre de cidre). Placez une couche de mozzarella.

Recommencez la même opération et terminez par une couche d'aubergines. Arrosez le plat de la dernière cuillerée de verjus et parsemez du reste de hachis d'herbes, d'épices et enfin de chapelure.

Arrosez avec le reste d'huile d'olive et faire cuire à feu modéré pendant une heure, jusqu'à ce que la surface du gratin soit bien dorée.

jeudi 16 avril 2009

Ramponneau par Armadeus

Amis ramponneux, salutations!

Pour cet article, je vous ai préparé un petit enregistrement d'une partie jouée avec Camaris. Vous verrez mes erreurs, mes bluffs, mes moves, etc...

http://www.dailymotion.com/relevance/search/ramponneau/video/x8xs8t_videosrtxvid_sport

Bon visionnage!

Je rédigerai bientôt des analyses intéressantes de quelques mains.

mardi 14 avril 2009

Calé en bourg par Jelubir

Même au Paradis, le Printemps faisait son effet sur les saints qui sortirent de leur buste :

Le Saint Tylle brillait de milles feux,
Le Saint Ture se lâchait,
Le Saint Clou se tapait la tête contre les murs,
Le Saint Siège rutilait,
Le Saint Plet était ravi,
Le Saint Gulier se distinguait,
Le Saint Serre souriait,
Le Saint Bol se mire, lit-on,
Le Saint Gland s'allongeait,
Le Saint Taxe était sourd comme un pot,
Le Saint Pathique ouvrait ses bras et buvait une bière,
Le Saint Nectaire reniflait et le Saint Joseph rougissait,
Le Saint Glé se calmait,
Le Saint Tre se tringlait,
Le Saint Ethique bredouillait,
Le Saint Axe pouffait,
Le Saint Tol se parfumait,
Le Saint Té fredonnait une Marseillaise,
Le Saint Bol était absent...

Malgré ce raffut, les Saints se tenaient !....

Merci à tous les Ailes Eves de l'haie colle qui ont contrit buée à 7 belle age ite à sion.

Edito par Jelubir

Le printemps est arrivé : la Belle Saison pour tout reprendre à zéro. Dame Nature nous montre l'exemple : les spectres de bois deviennent tout bourgeonnant, exclosion de verts tendres, de roses douceur, de jaunes flamboyant.
Et le Canard en profite pour se refaire une beauté : ses plumes deviennent plus souples, ses couleurs plus vives.
Vous retrouverez donc vos rubriques favorites qui vous donneront envie de transformer votre quotidien en explosion de joie et de bonne humeur.

L'hiver est parti : Adieu grisaille et froidure, l'ennui et l'envie ! Pour certains, l'envie de découvrir de nouveaux horizons, pour d'autres l'envie d'agir, pour tous, l'assurance d'aimer Notre Sancerre.

Interview du Maire de Sancerre, Claire_g, par Macgyver

-Bonjour Demoiselle Claire, vous voilà depuis quelques jours Maire de Sancerre, avant de vous poser mes questions je souhaiterai vous demander :« Maire », « Mairesse » ou « Madame la Maire » ?
Réponse :
Bonjour Mac, et bien cela ne fait que 4 jours, mais le maire que je suis tolère que ses amis l'appellent Claire et puis bon damoiselle je suis, damoiselle je reste, pas madame.

-Comment avez-vous vécu votre victoire aux élections municipales de Sancerre ?
Réponse :
Je l'ai vécue… simplement et pas franchement comme une victoire.Une victoire c'est après une bataille, un combat… Disons que j'étais un peu seule dans ce combat… mais mon adversaire gentiment appelé "personne" m'a mené la vie dure pendant ces 15 jours…

-Comme il se doit dans ce genre de situation : Que pensez-vous de la politique menée par votre prédécesseur : Monsieur M1ne ?
Réponse :
La politique menée par Mine m'a convaincue, ce n'est pas un secret. J'ai eu la chance de travailler étroitement avec lui, j'ai beaucoup appris à ses côtés, je l'en remercie encore.
Sa priorité a été le marché, et c'est la mienne également, car je pense que c'est une inquiétude pour les villageois. Mais qu'on se le dise le marché va mieux, bien mieux !
M1ne a fait un très bon travail selon moi.

-Comme chacun le sait, nous sommes en grande période de surproduction, comme tout le royaume d’ailleurs, que ferez vous contre cela ?
Réponse :
Et bien, ça rejoint ma réponse précédente. C’est ma priorité.
Ce que je peux faire, c'est favoriser l'import-export avec l'aide du CaC de Sancerre notamment. Renlie, CaC Ducal nous aide également beaucoup, tant en conseils qu'en actions.
Ceci dit, j'entends beaucoup dire "oui et bien les mairies n'ont qu'à exporter". Il faut remettre les choses en place, pour exporter, il faut deux parties, une mairie exportatrice, et une autre qui prend nos exports. Et comme tu l'as dit très justement, cette crise est assez généralisée et se débloque tout doucement.
Pour le moment, on remarque du mouvement sur notre marché, ça prouve que ça bouge malgré tout, et je pense que tout bon Sancerrois peut le constater malgré des stocks parfois importants chez les éleveurs et producteurs.


-On sait que le problème de surproduction étant généralisé, il est difficile d'exporter des denrées dans un village qui possède déjà de nombreux excédent, dans ce cas comment arriver tout de même à exporter?
Réponse:
Les villes de vergers ou de pêche restent de bonnes opportunités il faut les exploiter au maximum en jouant de nos ressources naturelles à chacun.
C'est par ce biais là que certains échanges restent possibles, et puis les relations aident aussi parfois.C'est là que le travail du CaC prend toute son ampleur.


-A ces villes de vergers et de pêche, nous ne leur livrons que du bois, bois qu'ils n'ont pas chez eux, et pour les autres denrées tel que le maïs et blé que nous avons en surplus?
Réponse:
Pas nécessairement que du bois, vous savez, d'autres villes ont parfois besoin de viande, laine etc.

-Très bien passons à autre chose maintenant. Avez-vous des projets qui vous tiennent à cœur et que vous souhaitez mettre en place à Sancerre ?
Réponse :
Alors il y a quelque chose qui me semble très important, c'est la vie des Halles, de la nôtre en particulier, chauvinisme oblige.
Nous avons, à Sancerre, un comité pour les festivités, qui regorge de têtes bien remplies.
En ce moment, Llyne et ses énigmes nous permettent de nous entrainer dans de longues réflexions, certains ont la chance de les voir aboutir même ! Bon là, je ne parle pas de moi.
Je déplore, par contre le peu de suivi quant aux activités proposées par Armadeus ,elle a fait un travail formidable pour mettre deux tournois de ramponneau en place ,beaucoup semblaient intéressés ,il y avait des inscriptions et malheureusement ces tournois se sont joués entre les deux "ramponneux" de Sancerre uniquement.
J'espère qu'elle ne se découragera pas, vraiment, elle a tout mon soutien. Ceci pour dire que j'ai envie que la Halle vive, ce n'est pas une mise en place en soi, mais c'est tout mon soutien que j'apporte et j'essaierais de participer au maximum.


-Je présume que diriger une ville comme Sancerre ne peut se faire seule, aurez-vous une équipe autour de vous pour vous aider dans cette tache ?
Réponse :
Il me semble t'avoir entrainé dans les conseillers aux vagabonds tu aurais donc pu répondre à ma place.Bien évidemment il y a un conseil municipal, que j'aimerais le plus solidaire possible dans notre intérêt à tous, et puis les villageois, font aussi partie de cette équipe, parce que certains m'ont fait confiance et ont accepté de travailler avec moi, avec vous, membres du conseil, et ça dans le seul but d'aider Sancerre.
Je prône également une communication assez large pour une bonne cohésion de l'équipe et j'en profite d'ailleurs pour remercier ceux qui ont accepter d'y être.

-Vous avez la réputation d’être quelqu’un d’exigeant, qui dit ce qu’elle pense.Le port du plastron et du bouclier sera autorisé durant les conseils municipaux?
Réponse :
Alors laisse-moi réfléchir.
Bon, certes, je peux être exigeante, mais je pense être juste dans mes paroles ou mes actes donc exigeante avec une part de tolérance .
Dire ce que je pense ça m'attire des amis comme des ennemis mais quoi qu'on en dise ça fait parler.
Alors bon pour répondre à votre question, oui le port du plastron sera autorisé ,le bouclier aussi mais pas d'armes, du moins pas tant qu'elles ne seront pas déclarées comme elles sont censées l'être.


-Je vous remercie de vous être prêtée à cette petite interview. Tout ce que l’on peut vous souhaiter, c’est de réaliser tout ce que vous souhaitez faire durant ce mandant à la mairie de Sancerre.

Economie et Statistique par Ysabeau

L'emploi

Pour ce troisième numéro de notre Canard, j'ai choisi de vous parler de l'emploi, chers lecteurs.

Où trouver du travail, où gagner nos écus pour pouvoir nous nourrir, acheter des vêtements, acquérir un champ ?

Tout d'abord, la mine... La mine, providence des débutants à condition qu'ils ne s'y prennent pas trop tard. Sancerre a une mine d'or, quotidiennement entretenue par notre Commissaire aux mines, dame Terwagne. Elle peut accueillir 67 mineurs, mais est partagée avec la capitale du Berry, Bourges. L'embauche est immédiate, le salaire de 15 écus est versé en deux fois, ce qui permet de se constituer un petit pécule en fin de semaine. Elle est pleine tous les jours en ce moment.
Vous pouvez vous rendre à la mine en suivant le chemin suivant : Hors de la ville/travaux.

La mairie embauche chaque matin 5 miliciens qui défendront le village contre d'éventuels agresseurs. Là aussi, pour avoir de la place, vaut mieux se lever tôt, mais ce sont des emplois intéressants car l'embauche est immédiate. Les offres d'emploi se trouvent directement à la mairie.

La Prévôté recrute chaque jour 3 maréchaux, dirigés par un chef maréchal. Eux aussi défendent vaillamment le village. Les offres sont affichées à la mairie/offres d'emploi, à des heures variables.

Enfin... nous tous, cultivateurs, éleveurs, nous embauchons. Chaque jour... peut-être pas assez ! C'est qu'il faut payer les employés, respecter la grille de salaires. Et en ces temps difficiles, alors que le marché est quelque peu encombré, les produits difficiles à vendre, nos cultivateurs ou éleveurs ont peut-être du mal à trouver les écus nécessaires aux embauches, peut-être préfèrent-ils cultiver leurs champs ou s'occuper de leurs animaux eux-mêmes.

J'ai relevé les offres d'emploi sur un mois.
En moyenne, 28 offres sont déposées chaque jour.
Au mois de mars, le jour le plus faste a été le 15 avec 39 offres, le plus difficile le 20 avec seulement 16 offres.
Les salaires ? On peut relever une majorité de salaires à 15 écus,(environ la moitié des offres). Signe des difficultés actuelles.

Certains habitants sont très généreux, offrant régulièrement des salaires supérieurs à la grille. Je nommerai Gypsie, Gilberg, Ribellu, Lohengrin. Merci à eux de leur générosité, qui a pu aider leurs employés.
28 offres en moyenne... Pour le nombre d'habitants à Sancerre, c'est peu sans nul doute.
Mais Sancerre n'a que 257 champs, moins que d'autres villages berrichons. Ceci explique peut-être cela.

Reste la forêt. Les sancerrois peuvent aller bûcheronner, avec les haches prêtées chaque jour par la mairie. Cependant cette activité , pour être rentable, exige d'avoir un minimum de force (au moins 15 pour pouvoir abattre un chêne) et d'intelligence (pour pouvoir se déplacer plusieurs fois et choisir un arbre productif). Les sapins (force 0 à 4) peuvent fournir de 2 à 4 stères, les peupliers (force 5 à 9) de 3 à 4 stères, les hêtres (force 10 à 14 ) de 4 à 5 stères, les chênes, roy des forêts (à partir de force 15) de 4 à 6 stères.

Si vous n'avez trouvé nulle place, il vous reste toujours les bancs de l'église à cirer, les cloches à astiquer. Mal payé, mais cela vous permet d'acquérir un point de réputation.

L'emploi est crucial pour la vie du village. L'emploi est ce qui nous fait vivre, ce qui nous permet de progresser.
Un village qui offre de nombreux emplois est un village prospère. Encore faut-il qu'ensuite, les employeurs puissent vendre leur production sans perdre d'écus, voire en en gagnant un peu. C'est que l'économie forme comme un cercle, cercle qui peut être vertueux ou vicieux...

Nous avons bien conscience que la vie n'est pas toujours facile. Gardons espoir !

Statistique:

=> Résidents présents

  • Total: 331
  • Niveau 4: 0
  • Niveau 3: 38
  • Niveau 2: 61
  • Niveau 1: 79
  • Vagabond: 1
  • Niveau 0: 152
  • Paysans/Artisans (Niv.1/Niv.2&3&4): 0.8
  • Champs/Producteurs (Niv.1&2&3&4): 1.44
  • Champs/Artisans (Niv.2&3&4): 2.6
Métiers


  • Boulanger: 23
  • Meunier: 24
  • Boucher: 16
  • Forgeron: 14
  • Charpentier: 2
  • Tisserand: 12
Productions

  • Blé: 92
  • Maïs: 40
  • Potager: 66
  • Vaches: 22
  • Cochons: 24
  • Moutons: 13

  • Total cultures : 198
  • Total élevages : 59
  • Total champs et élevages : 257

Couac-céla par Jimmy

LE COUACCÉLA

Et c’est parti pour notre deuxième Couaccéla (traduisez « qu’est-ce cela ? » )
Pour les dames et les sieurs qui ne connaissent point les règles du jeu, je les rappelle succintement. Vous pouvez aussi voir le couaccéla du précédent canard..

… Vous devez poser des questions à propos de l’objet, de sa fonction ou de la manière dont on s’en sert, ou du lieu où on le trouve etc…, sans toutefois essayer de la nommer, et je ne répondrai que par « non » ou « oui ».

Si ma réponse est non, vous aurez le droit de reformuler une autre question.

Si ma réponse est oui, vous pourrez tenter de nommer l’objet, et si vous trouvez la réponse, de gagner le le titre de grand érudit du couaccéla…
Avec toujours la tournée offerte en taverne par votre serviteur…

Voici donc le deuxième Couaccéla avec une petite variante, cette fois-ci, je ne vous montre que l’emballage, l’objet est à l’intérieur, ce serai trop facille autrement (hé hé hé ) :


Vu d'ailleurs par Sarrazincounard

Où en étais-je... ? ah oui ! Lourdes grandissait jour après jour, les rues devenaient des lieux de rencontres et d'échanges. Les tavernes engouffraient les passants et recrachaient des espèces de gnomes au nez rouge euphoriques et titubants. Le marché gonflait comme le lit d'une rivière et remplissait à présent les rues avoisinantes qui fuyaient la place trop bruyante telles des serpents terrorisés. il av d g qui n tomb at ...

Mince, j'ai plus d'encre !!!


Voilà ! C'est mieux... oui, je sais, j'ai appuyé un peu fort sur ma plume... les lettres sont plus grasses mais c'est plus lisible !!

il n'y avait pas de lieu plus agréable pour faire des affaires. Mon pain partait comme des petits ... pains. Je vous parlais des tavernes plus tôt et l'eau m'en vient à la bouche... en effet, l'une d'entre-elles... je ne sais plus le nom... enfin, chaque jour on pouvait y manger des pâtisseries gratuites offertes par le proprtaire... Oh, non... je viens de baver sur mon texte !!!!

Aaaah, que de souvenirs !!

Il y a bien eu quelques guerres locales pour obscurcir un ciel trop bleu, mais rien de bien méchant. Les routes elle-mêmes étaient calmes et si vous aviez le malheur de vous faire détrousser, vous aviez 99% de chance de racheter vos biens le jour même sur le marché. Avant de partir pour Sancerre, je me souviens même avoir racheté mes biens au détrousseur avant qu'il ne s'en empare. Il n'y a que Lourdes pour compter des gens d'aussi bonne foi !!

Je suis allé plusieurs fois me balader dans les montagnes, j'ai suivi quelques cours d'eau dans une nature où la main de l'homme n'avait jamais mis les pieds. j'ai usé quelques paires de chaussures sur les gallets, j'y ai laissé aussi des.... oups, je me suis trompé d'encrier !!... Voilà qui est mieux...

Comme vous voyez, j'adore cette ville. Alors, vous allez me dire: Pourquoi tu n'y retournes pas? Pourquoi ? hé hé... pourquoi ?

Et bien, je vais vous révéler un événement surprenant qui a métamorphosé cette ville, vous allez certainement trouver cela très cocasse mais lorsque vous passerez vos premières nuits sans sommeil, ces longues nuits où vous tenterez d'interpréter vos mauvais rêves, vous comprendrez que nous ne sommes rien sur cette terre.

Tout a commencé le jour... Eh mais il va faire nuit... J'ai du boulot à finir moi... Je terminerai une autre fois.

Dormez bien... tant que vous le pouvez !! Aaaaah aaaaaaaah ah ah

Agneau aigre-doux parfumé de cannelle et de gingembre par Steffy

Agneau aigre-doux parfumé de cannelle et de gingembre

Ingrédients

2 kg d'agneau
120g de lard frais et un peu de saindoux (huile)
600g de vin rouge
140g de vinaigre
30g de chapelure
60g d'amandes non mondées
350g d'oignons
140g de raisins de Corinthe
2 cuillères à café de cannelle
1.5 cuillère à café de gingembre
1/2 cuillère à café de poivre
3g de sel


Recette (cuisson 1h20)

Faire
sauter la viande en morceaux. Ajouter les raisins et les oignons
blanchis, faire revenir. Déglacer avec le vinaigre. Puis, ajouter vin,
épices, amandes broyées et sel. Mijoter (une bonne heure) avec "une
bonne quantité de graisse blanche". Enfin, ajouter la chapelure délayée
dans un peu de bouillon, pour épaissir.



http://www.oldcook.com/recettes_cuisine.htm

Le carnet n°3 par Ysabeau


Ont rejoint le Paradis solaire

  • Alric, boucher très discret, le 2 mars
  • Archerbenji s'est éteint à Noirlac après une longue retraite le 3 mars
  • Bellissima, cultivatrice de blé, également.
  • Calebasse, cultivatrice de maïs, a rendu l'âme à Noirlac le 5 mars
  • Féroce Lapin, cultivateur de blé, s'est endormi définitivement à Noirlac le 9 mars.
  • Sieurpedalo, boulanger que nous avons souvent vu en taverne voici quelque temps, est parti le 12 mars
  • Prien02, tisserand (il bradait un peu les prix, mais...) a été victime d'une mystérieuse maladie et nous a quitté le 14 mars
  • Le 14 mars également, ce qui aurait dû être jour de fête a été jour de tristesse. Claire, notre Claire, a accouché prématurément d'une petite fille, qui n'a pas survécu. Jimmy, son père, et Claire, l'ont appelée Edwina. Puisse sa petite âme goûter paix et sérénité dans le Paradis Solaire. Elle nous protège de là-haut.
  • Soyara, maraîchère, nous a quittés le 20 mars
  • Aiaycha, bléicultrice, l'a suivie le 23 mars
  • Betty6, meunière, est partie discrètement le 25 mars
  • Lady03, bouchère silencieuse, est partie définitivement le 27 mars
  • Hellsing, éleveur de vaches, s'est éteint paisiblement et a été enterré le 29 mars
  • Didj77, cultivateur de maïs, également le 29 mars
  • Ebinissa, éleveuse de vaches, 30 mars
  • Xena 30410, bléicultrice, itou
  • Mesbahfamily, bléicultrice également, est partie le 30 mars
  • Mellepryme, boulangère, s'est éteinte paisiblement à Noirlac. Nous la regretterons, elle avait notamment fait partie de la garde civile.
  • Candyce* : La douce Candyce*, lettrée, tisserande, nous a quittés le 8 avril à l'aube. Nous nous souviendrons d'elle, qui ne se montrait plus depuis quelque temps. Qu'Aristote l'accueille dans son paradis solaire.


Est monté sur le bucher

  • Jollicoeur, le 14 mars. Ce sinistre individu sévissait en taverne, insultait, banissait... L'inquisition a eu raison de lui



Naissance

  • Clodulf, troisième enfant de Marilou et de Clelala, est né au dispensaire de Sancerre le 26 mars. Un beau petit garçon de près de huit livres. Félicitations aux heureux parents !


Se sont installés à Sancerre, bienvenue à eux

  • Louisjmandrin, dieppois, le 24 mars
  • Izzly, Saintaignanais, le 25 mars
  • Toonman, Limoges, le 21 mars

lundi 2 mars 2009

Ramponneau par Armadeus

Amis ramponneux, mes salutations!

Le premier article de cette chronique vous a initié aux règles du ramponneau, ainsi qu'à la base de la stratégie: la selection des mains et la position. J'espère que vous avez potassé, car tout cela est primordial! Il vous faudra pouvoir retranscrire ca à une table de jeu!

Néanmoins, il y a encore d'autres choses que vous devez savoir avant de pouvoir envisager de jouer ou de vous exercer de manière convenable. En effet, cet article sera le deuxième de notre série sur les bases de la stratégie. Rassurez-vous, encore une fois, il n'y a rien de bien compliqué, car nous étudions toujours le jeu avant le flop.

1/ L'agressivité

Voilà quelque chose de primordial au ramponneau.

Qu'est-ce que j'entend par le mot agressivité? Rassurez-vous, il ne s'agit pas de cogner vos adversaires! Tout du moins pas physiquement.
Être agressif, c'est savoir prendre les devants quand on joue. C'est savoir prendre l'ascendant lors d'un coup.

Comment? Tout simplement en misant ou en relancant! En effet, à vos débuts, à chaque fois que vous serez le premier joueur à mettre de l'argent dans un coup, vous devrez relancer. Pourquoi? Car comme vous jouerez serré et en bonne position, vous aurez la plupart du temps la meilleure main, ou tout du moins une bonne chance de remporter le coup. Il sera donc mathématiquement profitable pour vous de faire grossir le pot! En effet, avant le flop, plus on a une bonne main, plus on est heureux de voir le pot enfler (sauf dans certains cas particuliers).

Il y a plusieurs avantages à être serré (sélectionner nos mains) et agressif (prendre les devants la plupart du temps en misant ou relancant):

-On est redouté par les adversaires, qui craignent de nous voir miser ou relancer et qui nous respectent davantage (moins de tentatives de bluffs par exemple).
-On a deux chances de pouvoir gagner le pot: soit on a la meilleure main, soit nos adversaires passent (si on se contente de payer, on a qu'une seule option: avoir la meilleure main).
-Nous montrons de la force, et nous pouvons donc masquer notre main si celle-ci est plus spéculative que la moyenne.

Ainsi, il faudra que vous soyez agressif dans votre jeu.

Attention, être agressif ne veut pas dire miser à tous les coups, ou bien même relancer à chaque fois, mais s'engouffrer dans les bonnes situations en attaquant (c'est-à-dire selectionner nos mains, mais les jouer en montrant de la force et en faisant grossir le pot, vu que si l'on selectionne nos mains, c'est qu'on ne joue que les bonnes).

Cela vous permettra de ne pas vous faire manipuler et de maintenir une pression constante sur vos adversaires.

2/ Les différents styles de jeu

Là encore, il vous faut acquérir cette notion.

Le style de jeu est en fait la manière de jouer. Chaque joueur possède la sienne, mais de manière générale, on distingue quatre styles:

a/ Large Passif: Le plus mauvais possible. Large signifie jouer beaucoup de main, et Passif est le contraire d'Agressif.
Ce genre de joueur ne selectionne pas ses mains, et pire, il les joue sans agressivité: il paye et suit des mises sans jamais contre-attaquer.

Par conséquent, il a deux désavantages énormes:
-Il perd beaucoup d'argent en jouant des mains très médiocres.
-Il est très facile à cerner et à manipuler: il suffit de checker si on a une main moyenne, et de relancer si on a une bonne main. De toute manière, il ne se rebiffera pas.

Un style à éviter, donc.

b/ Large Agressif (LAG): Un style beaucoup plus complexe. En effet, il y a deux sous-ensembles: ceux qui jouent dans ce style en sachant ce qu'ils font, et ce qui jouent dans ce style sans savoir ce qu'ils font.

Les plus agressifs sont appelés des "Maniaques".

Concentrons-nous sur ceux qui ne savent pas ce qu'ils font (ce sont les plus courants). Ils vont jouer beaucoup de coups, mais cette fois-ci, ils vont se montrer extrêmement agressifs, en misant ou relancant énormément, et cela quelque soit leur main.

En fait, ils jouent à "Ca passe ou ca casse". Heureusement pour nous, sur le long terme, ca ne peut que casser, car ils tomberont souvent sur un adversaire ayant une bonne main et ne souhaitant pas la lâcher.
Pour contrer ce type de joueur, une seule solution: la patience. Attendez un gros jeu pré-flop, et embarquez vous avec face à lui. Il vous procurera souvent de l'action, et vous pourrez donc rentabiliser un maximum.

Pour ce qui est des joueurs LAG qui savent ce qu'ils font, ce n'est pas vraiment du niveau d'un novice. Mais là encore, il faut employer la même méthode: attendre une bonne main.

Si vous voulez des précisions sur ce style très explosif et très profitable si il est bien utilisé, n'hésitez pas à me questionner.

c/ Serré Passif: c'est un style qui n'est pas très amusant, ni très... Bon.
Ces joueurs selectionnent leurs mains de manière drastique (ils oublient de fait certaines situations profitables, ce qui est un manque à gagner), et en plus, ils jouent très prudemment, en évitant de trop relancer ou de miser cher.
Ils sont très faciles à contrer: face à eux, vous pouvez jouer davantage de mains et relancer plus souvent. Ils se coucheront la plupart du temps, et vous gagnerez leurs écus ainsi. Néanmoins, si ils se réveillent et se mettent à miser lourdement, attention! C'est qu'ils ont un gros jeu, et il vous faudra avoir une très bonne main pour pouvoir jouer le coup.

d/ Serré Agressif: Le jeu par excellence! C'est celui qui est recommandé et que j'essaye pour le moment de vous expliquer à travers ces articles.
Il s'agit de sélectionner nos mains et de les jouer de manière agressive.

L'avantage est simple: on joue un ramponneau qui est mathématiquement gagnant, car on mise en ayant une main favorite. On ne fait donc que rarement des erreurs si on maîtrise ce style de jeu.
De plus, en jouant serré, nos adversaires nous donnent du crédit, ce qui nous permet de voler quelques pots.
On notera aussi qu'en restant constamment agressif, on dissimule la force de notre main. En effet, nous pouvons aussi bien relancer 9-8 suité en bonne position qu'une paire d'As. Ce style est donc différent à lire.


Mais à quoi servent ces styles? A quoi ca sert de les connaître? Et bien, cela vous servira à "classer" vos adversaires à la table, c'est-à-dire à savoir remarquer qui est LAG, qui est serré agressif, qui est Large Passif, etc...
C'est ce qu'on appele du Profiling. Pour utiliser cette arme, il vous faudra constamment observer vos adversaires: la fréquence de jeu, l'agressivité, les mises, etc... Avec le temps, vous saurez donc quoi faire face à tel joueur, et quoi faire face à celui-ci. Vous pourrez donc adapter votre jeu à vos différents adversaires, et dégager un maximum de profit de chacun d'eux.


Voilà, cet article prend fin.
Je sais que cela peut paraître très barbare et incompréhensible à la première lecture (je suis passé par cette phase moi aussi, comme tout le monde!). Mais tout cela prendra forme lentement dans votre jeu, en jouant des mains, encore plus de mains, en reflechissant, etc...
Un conseil: n'hésitez pas à noter les points qui vous posent problème et à les étudier. Soyez critique avec vous même, et ne vous dites pas "Pas de chance"! C'est comme ca que vous progresserez rapidement!

C'était Armadeus, je vous dis à bientôt!

Et n'oubliez pas: la chance ne sourit qu'aux esprits bien préparés...

Portrait de Jelubir par Zaibaker

La rédaction tenait à réitérer ses avertissements concernant ce qui suit. Ce portrait acidulé est toujours tiré de faits réels plus ou moins arrangés, dirons-nous, à la sauce Zaïbaker (sauce très épicée du sud de l’Inde), à prendre évidemment au trente sixième degré, certains ne comprenant pas toujours l’humour pourri de la rédaction…

Etant donné que nous avons commencé le premier portrait de notre cher duc, il nous paraissait indispensable de parler de son fidèle opposant, j’ai nommé le sieur Jelubir.

Pourquoi Jelubir me direz-vous ? Et bien franchement, après 6 mois d’enquête, nous n’avions pas trouvé… Surement, pensions-nous à un jeu de mots en vieux françois mais lequel nous ne le savions pas, le père de Jelubir étant un fervent amateur de jeux de mots… je lu bir… jel ubir… non rien à faire, on ne trouvait pas. On avait simplement remarqué que l’on pouvait faire « bule » avec certaines lettres… Et pourtant la vérité était là, sous nos petits yeux incrédules et nous ne l’avions pas vue, en effet, suite à une source proche de l’enquête que nous ne citerons pas, nous apprîmes que dans la famille de Jelubir, il était de coutume de dire « j’avais lisé (javelliser) pire », grosse faute de français ma foi au lieu de « j’ai lu pire ». Alors pour éviter de renouveler à chaque fois, cette faute récurrente, le père de Jelu, qui parlait beaucoup du nez, décida d’appeler son fils Jélupir prononcé Jélubir avec le nez bouché, nom qui lui resta (nous ne voyons pas d’autre explication). Mais bon, revenons à nos moutons, on s’égare…

Né dans le pays des bubulles ou pas (nous n’avons pas pu savoir exactement), la Champagne, le petit Jelu a vu le jour en d’octobre, d’une mère chasseuse de trésor et dompteuse de lion, ce qui était plutôt rare dans le coin, faut bien l’avouer et d’un père, viticulteur, ce qui n’était pas rare du tout dans le coin faut bien l’avouer aussi, et ayant un fort penchant pour la boisson pétillante et les jeux de mots. Toute l’enfance du petit Jelu se passa paisiblement à cueillir du raisin, à mettre le précieux nectar en barriques et à essayer de soulever les jupes de ses petites copines pour voir ce qu’il s’y cachait dessous, peut-être un trésor…

Malheureusement et comme toujours dans cette période difficile qu’est le moyen âge, un jour de juin 1430, à peine âgé de 10 ans, ses parents lui avaient donné la responsabilité de s’occuper du petit poulailler que son père venait de construire pour avoir des œufs frais et faire des tartes au champagne. Ils étaient partis ainsi, confiants en la vie et en leur petit Jelu, au marché acheter une livre de tomates râpées. Mais la malchance frappa le petit Jelu qui bascula par-dessus le mur de clôture de la basse cour et tomba au milieu des volatiles qui l’attaquèrent sans vergogne le prenant pour un gros grain de maïs. Il est vrai, qu’à l’époque, il était plutôt rond et avait attrapé la jaunisse, d’où l’erreur des gallinacés, faut les comprendre, ce n’est pas malin ces pauvres bêtes. De ce jour, il garda une profonde horreur de tout ce qui est jaune avec des plumes et qui fait cot cot cot. (d’ailleurs comme messire le duc, on peut noter l’importance des traumatismes de l’enfance qui vous poursuivent jusqu’à la vie adulte).

Malgré cela, le petit Jelu dut apprendre à vivre éloigné de ces affreux volatiles et souvent encore des cauchemars le tourmentent… Jelu passa son adolescence tranquillement à boire des bubulles sans vergogne et un jour, on ne sait pourquoi, il décida de tout quitter pour aller vivre à Sancerre, il aurait paraît-il, eu connaissance de l’existence d’une source de vin blanc qui ne se tarissait pas. Hélas pour lui, ce n’était qu’une légende néanmoins, comme il se plaisait à Sancerre et qu’il s’y était fait de nombreux amis, il décida d’y rester (d’ailleurs à cette époque, il se présentait comme quelqu’un de flegmatique, ce qui pourrait susciter le rire quand on le connaît). Ceux-ci étaient nombreux, Lems, Icefly, Bragon, Maybee, Mentaïg, Ysabeau et HdB pour ne citer qu’eux, toutefois de très mauvaise fréquentation, toujours à rire, houspiller les jeunes, ayant un fort penchant pour l’alcool et haïssant les bisounours… D’ailleurs, souvent les soirs, ils organisaient des virées en ville pour « casser du bisounours » comme ils aimaient à le dire, armés de bâtons et d’épées, ne laissant aucune chance à leurs pauvres petites victimes innocentes… Mais ce n’était hélas, pas tout, puisqu’une fois bien implanté dans la vie sancerroise, le sieur Jelubir se mît à la tête d’un vaste réseau de trafiquants de bubulles, que l’on nommait l’ « élixir magique » pour ne pas éveiller les soupçons de la police. Il distribuait ainsi, sous la cape, moyennement une somme pécuniaire importante les précieuses bouteilles, devenant vite un instrument de contrôle sur les plus faibles sancerrois pour contrôler leur esprit et leur bourse. Toutes ses bouteilles étaient, bien sûr, fournies par son père contre une somme modique et lui donnant l’occasion de nombreuses virées en Champagne, Jelubir s’en mettant ainsi plein les fouilles, si je puis dire… La vie de Jelu était très controversée à cette période là…

Cela ne pouvait plus continuer, heureusement Dieu et ses saints étaient là pour redresser le tir, et c’est lors d’une retraite à Noirlac, en buvant un tonneau de poire qu’il vit apparaître sous ses yeux médusés le Saint Moët et Chandon (à moins que ce ne soit dû aux vapeurs d’alcool mais ça on ne le saura jamais) lui glissant ces quelques mots : « Jelu, arrête tes conneries bordel où je te transforme en poussin ». Jelubir tétanisé par ces mots, jura que l’on ne l’y prendrait plus à dealer de la bubulle et choisit le droit chemin, celui tout au fond à droite… C’est lors de ce même séjour à Noirlac qu’il fît la connaissance de la veuve Clicquot avec qui il eut une aventure et qu’il s’amusait à appeler la veuve clito mais ceci est une autre histoire…

Depuis ce jour, il vécut une vie de saint, irréprochable, bien sous tout rapport, allant animer la taverne du Havre par ses bons jeux de mots (et oui, il tenait ça de son père) et c’est là, qu’un bon soir du 7 janvier 1454 au havre (1455 pour ceux ne vivant pas dans le Berry), il fît la connaissance d’une jeune femme ravissante répondant au doux nom d’Aryan ou Dame Tourbillon comme vous préférez. Ni une, ni deux, il la fit valser, allez savoir pourquoi, sûrement pour l’étourdir, et elle ne put résister à son charme ravageur, depuis ils ne se quittèrent plus, fait l’un pour l’autre, rien ne pourrait plus les séparer.


Les jours passaient sereinement aux côtés de sa Douce, astiquant son fournil (oui je parle de fournil puisque Jelu était boulanger et pas d’autre chose bande de vicieux), jouant à la soule son sport préféré et s’amusant à affronter, lors de joutes verbales jusqu’à en être assoiffé, le Poussin Poilu qu’il abhorrait par-dessus tout, suite toujours à ce traumatisme de juin 1430… Ce qui fît sa renommée puisqu’il avait pour but absolu de combattre le mal où qu’il se trouve en maniant le verbe avec dextérité et humour, parfois, souvent même, emporté par ses ardeurs, il ne contrôle pas toujours ses mots, ni les maux et encore moins l’hémo mais c’est aussi pour ça que l’on apprécie le Maistre de l’école des Calés en Bourg…

Et oui, il ne faut pas oublier que Jelubir est aussi une tête de mule mais pas un mouton, ça non, c’est peut-être pour ça qu’il avait développé une passion pour les chevaux, en possédant deux, Fierorage (pourquoi ce nom, vraisemblablement, un signe qui montre qu’au fond, il soutient le FIER) et Alpage, lui permettant surtout d’aller plus vite en Champagne pour récupérer les bubulles… Effectivement, il n’a jamais décroché de sa dépendance pour l’alcool mais surtout pour l’élixir magique, allant jusqu’à créer l’ « Ordre du bouchon » permettant à ses membres (qui se comptent par milliers aujourd’hui à travers tout le royaume), en tout bien tout honneur désormais, d’apprendre la délicate ouverture de bouteille soumise à une forte pression…

Enfin et pour finir, depuis décembre 1456, il est le plus heureux des pères puisque Dame Tourbillon ne lui donna pas un enfant mais trois adorables petits lardons (c’était les promos alors fallait en profiter), Tristan, Gabrielle et Eolia qu’il s’apprête à emmener en voyage dans leur fabuleuse cariolardonmobile tout en leur apprenant de fabuleux jeux de mots (mais Jelu puisque je te dis qu’ils sont encore trop jeunes pour ça)…



Les potins de la Commère et de son as pire à t'heure

La douce Ysabeau…deuxième

Suite à la « fantômisation » du romantique Gilliane, Ysa s’éprendrait-elle du timide Thaumas ?

Y’a plus d’morale…

Ato, espion des tavernes, délaissant femme et enfant à venir, s’est entiché de Jo, laissant Mac’ à son propre sort…

Amour toujours…

Les jeunes Sancerrois et Sancerroises ne sont attirés (ées) que par une chose, l’amour… si c’est pas malheureux tout ça…

Histoire de fantômes…

Steffy ne parvenant plus à communiquer avec les esprits a quitté Frizt.

Norf ! On est pas à l’abri ! ça fout la trouille!

Sancerre recherche des hommes et femmes scientifiques de toute urgence…

D’affreux symptômes ont été constatés… mais le Sancerrois n’arrive pas à savoir si il s’agit de grippe du poulet ou de grossesse… encore que selon qui est atteint, on peut se douter…

La cariolardonmobile au départ ?

Jélu roi des bubulles, ne supportant plus de manger du poulet se serait décidé à partir à l’aventure avec Dame Tourbillon et lardons…

Le charme au service de tous

Oui, oui…un établissement propice aux rencontres serait sur le point d’ouvrir… Le casting aurait bientôt lieu, à suivre…

Vous en rêviez ? ça va être fait...

Le fan-club officiel de de Zai sera prochainement ouvert.
Vous pourrez faire parvenir vos demandes d'adhésion au journal qui transmettra. Smile

Course équestre Royale, interview d'Ysabeau par Jimmy

La Course Equestre Royale


Le 17 janvier de cet an de grâce 1457 (1456 pour les berrichons), a eu lieu la première Course Equestre Royale, organisée en grande partie par le Maistre des Ecuries Royales Zalina à Vincennes…
Le Vainqueur a été sire JeanPolc d’Anjou sur Charmant, suivi de près par notre dame de ce jour… Troisième, Phil1 sur Bucéphale.


La course a été époustouflante de rebondissements, et j’ai icelieu l’honneur de m’entretenir avec Dame Ysabeau de Sury sur Léré, championne du Berry et de Sancerre, qui a terminé deuxième de la Course Royale…

1. Dame Ysabeau, tout d’abord permettez-moi de vous remercier d’avoir accepté cette entrevue.


Mais je vous en prie cher Jimmy, c'est un plaisir que de répondre à vos questions. Un verre de poire ?

Avec plaisir, Dame Ysabeau, quelle charmante attention…

2. Les qualifications pour les représentants du Berry , orchestrées par la dame de Thauvenay, vous ont permis , ainsi qu’ à Dame Zoyah, de participer à la Course Royale. Nous avons eu bruit d’un certain dysfonctionnement quant à la sélection des heureux élus, pouvez-vous nous en dire plus ?


Eh oui, je peux ! J'ai effectivement gagné la course de qualification, sur mon fidèle Tarkan, suivie de près par notre ami Jelubir, puis par dame Zoyah. Hélas... notre duc a jugé Jelubir indigne de représenter le Berry à la Coupe Royale, sous prétexte qu'il s'oppose violemment à sa personne. Il a donc désigné d'office dame Zoyah pour m'accompagner. Je vous avoue que toutes deux avons été fort choquées de ce comportement arbitraire, et que dame Zoyah m'a avoué avoir eu envie de renoncer. Mais pour le Berry, que ne ferions-nous ?

3. A Vincennes, 14 cavaliers venant de tout le Royaume se sont disputés la Coupe. Le niveau était fort élevé. Quel adversaire vous a le plus impressionné et pourquoi ?

Oui, le niveau était élevé... Chevaux et cavaliers rivalisaient d'audace et de talents. Hé bien, messire Jeanpolc m'a fort impressionnée. Il est arrivé premier au premier tour, et a réussi à me distancer au deuxième...
Les cavaliers de Flandres étaient aussi fort impressionnants, puisqu'aucun d'entre eux n'a été éliminé au premier tour, et qu'ils ont donc tous deux participé à la finale.

4. La deuxième représentante berrichonne, dame Zoyah, s’est vite vue distancée… Que lui est-il arrivé ?

Hé bien, hélas, dame Zoyah a chuté lourdement... et n'a pu rattraper son retard. Il faut dire, comme je vous le disais plus haut, que sa qualification-surprise au détriment de Jelubir l'avait fort affectée, elle m'en a fait confidence. Ceci explique peut-être cela. Oh, elle a fait tout son possible pour remonter le peloton après sa chute, mais hélas elle n'y est point parvenue.

5. Des concurrents ont parlé de la présence d’un certain lapin blanc traversant la course un sablier à la main, la poire aurait-elle coulé à foison avant le départ ?

Ah la poire... et d'autres boissons capiteuses, venues de tout le Royaume, coulaient à flot à la buvette, effectivement. Est-ce la cause de l'apparition de ce mystérieux lapin ? Je ne saurais le dire... je ne me souviens point l'avoir aperçu, il est vrai que j'étais fort concentrée sur la course, et fort occupée à murmurer à l'oreille de mon cheval...

6. Vous avez promptement, dès le premier tronçon, pris la tête du peloton avec une grâce et une aisance hors du commun…Pouvez-vous nous parler de votre monture, Tarkan ?


Ah, Tarkan, mon cher Tarkan. C'est un petit hongre noir, docile et fringant, qui m'avait été fourni par le duc lors des courses berrichonnes, voici quelques mois. Course où j'étais arrivée deuxième, derrière notre Capitaine, non, Sénéchal maintenant, messire Tadek. Dans sa grande générosité et munificence, le duc - qui n'a pas que des mauvais côtés - a offert aux concurrents les montures sur lesquelles ils avaient couru.
Tarkan est endurant, intelligent, souple et rapide. Il comprend tout ce que je lui murmure à l'oreille, lorsque je le monte j'ai l'impression de faire corps avec lui. C'est un réel plaisir...





7. La victoire paraissait assurée. Puis, au troisième tronçon, bien boueux il faut avouer, le sieur Jeanpolc d’Anjou monté sur Charmant , a la gougeaterie de vous montrer son arrière-train. Que s’est-il passé et que pensez-vous de ce triste sire ? (il est des moments où l’impartialité n’est plus de mise)


Hélas, hélas... Pourtant j'avais pris des risques... J'avais gardé une allure rapide dans ce tronçon difficile. Mais ce triste sire, insensible à la galanterie, a eu l'audace de me dépasser, sans doute dans son Anjou ne sait-on pas qu'un homme doit s'effacer devant une dame... Charmant a pris de la vitesse... Charmant a doublé Tarkan, et effectivement je n'ai plus vu que le dos de ce... je m'arrête, ne voulant point être grossière.

8. D’aucuns vous ont entendu dédier la course à un certain Jelubir, excellent cavalier bien connu de la rédaction… Un de vos amis ?

Un ami très cher, le compagnon d'Aryan et le père de trois lardons. Un ami fournisseur officiel de bubulles à Sancerre. Un ami qui était arrivé deuxième à la course qui devait désigner les deux berrichons participant à la course Royale... Un ami qui a été évincé injustement, qui aurait mérité de participer avec son Fierorage, et qui sait si le palmarès n'en n'aurait pas été changé ?
Donc, oui, je lui ai dédié ma semi-victoire.

9. De nombreux berrichons, et sancerrois, ont fait le déplacement pour vous encourager, cela vous a-t-il poussée à la victoire ?

Je dois dire que leurs encouragements m'ont stimulée, que leurs cris m'ont encouragée, que leur présence m'a donné l'énergie pour aller au bout de la course, pour arriver deuxième. Oui, merci mes amis, d'avoir été là.

J'ai même entrapercu le duc, mais il n'est resté que brièvement. Sans doute les devoirs de sa charge (clin d'oeil)

10 Le Berry et Sancerre reçoivent donc les retombées de votre gloire, quel est votre sentiment en ce moment ? Un dernier mot ?

Mon sentiment ? L'émotion d'avoir dignement représenté mon duché, un tout petit regret de m'être fait distancer par Jeanpolc, mais après tout, le meilleur a gagné.

J'espère que les écuries royales organiseront de nouvelles épreuves, j'espère que je pourrai y participer.

Vive le Berry ! Vive Sancerre ! et merci à mon fidèle coursier, Tarkan !

11. Je vous remercie , noble dame, votre poire est délicieuse... vraiment...

Couac-céla par Jimmy

Voici venue l’heure du Couac-céla (traduisez « qu’est-c'est là ? » )

Gentes dames et damoiseaux, voici un petit divertissement qui nous fera découvrir certains objets désuets ou non de notre époque…

Le principe en est fort simple… Vous posez des questions à propos de l’objet présenté, de sa fonction ou de la manière dont on s’en sert, ou du lieu où on le trouve etc…,
questions intelligentes ou non, pleines de malice ou de gouaille, selon votre tempérament, sans toutefois essayer de la nommer, questions auxquelles je ne répondrai que par « non » ou « oui ».
Si ma réponse est non, vous aurez le droit de reformuler une autre question.
Si ma réponse est oui, vous aurez alors la joie de tenter de nommer l’objet, et si vous trouvez la réponse, de gagner le respect de tous les érudits lecteurs de la gazette,
ainsi qu’une tournée offerte en taverne par votre serviteur et peut-être, je dis bien peut-être, de déguster une pleine écuelle de crêpes cuisinées avec art par dame Ysabeau.

Voici donc le premier Couac-céla :





Voici un exemple de question, pour ne point démarrer avec un page vierge :

Q : Est-ce que le Couac-céla peut servir à écraser les mouches vertes et poilues ?
Réponse : Non, à quoi pensiez-vous ?
R : un assommoir mal mouché.

Au suivant…..