lundi 2 mars 2009

Ramponneau par Armadeus

Amis ramponneux, mes salutations!

Le premier article de cette chronique vous a initié aux règles du ramponneau, ainsi qu'à la base de la stratégie: la selection des mains et la position. J'espère que vous avez potassé, car tout cela est primordial! Il vous faudra pouvoir retranscrire ca à une table de jeu!

Néanmoins, il y a encore d'autres choses que vous devez savoir avant de pouvoir envisager de jouer ou de vous exercer de manière convenable. En effet, cet article sera le deuxième de notre série sur les bases de la stratégie. Rassurez-vous, encore une fois, il n'y a rien de bien compliqué, car nous étudions toujours le jeu avant le flop.

1/ L'agressivité

Voilà quelque chose de primordial au ramponneau.

Qu'est-ce que j'entend par le mot agressivité? Rassurez-vous, il ne s'agit pas de cogner vos adversaires! Tout du moins pas physiquement.
Être agressif, c'est savoir prendre les devants quand on joue. C'est savoir prendre l'ascendant lors d'un coup.

Comment? Tout simplement en misant ou en relancant! En effet, à vos débuts, à chaque fois que vous serez le premier joueur à mettre de l'argent dans un coup, vous devrez relancer. Pourquoi? Car comme vous jouerez serré et en bonne position, vous aurez la plupart du temps la meilleure main, ou tout du moins une bonne chance de remporter le coup. Il sera donc mathématiquement profitable pour vous de faire grossir le pot! En effet, avant le flop, plus on a une bonne main, plus on est heureux de voir le pot enfler (sauf dans certains cas particuliers).

Il y a plusieurs avantages à être serré (sélectionner nos mains) et agressif (prendre les devants la plupart du temps en misant ou relancant):

-On est redouté par les adversaires, qui craignent de nous voir miser ou relancer et qui nous respectent davantage (moins de tentatives de bluffs par exemple).
-On a deux chances de pouvoir gagner le pot: soit on a la meilleure main, soit nos adversaires passent (si on se contente de payer, on a qu'une seule option: avoir la meilleure main).
-Nous montrons de la force, et nous pouvons donc masquer notre main si celle-ci est plus spéculative que la moyenne.

Ainsi, il faudra que vous soyez agressif dans votre jeu.

Attention, être agressif ne veut pas dire miser à tous les coups, ou bien même relancer à chaque fois, mais s'engouffrer dans les bonnes situations en attaquant (c'est-à-dire selectionner nos mains, mais les jouer en montrant de la force et en faisant grossir le pot, vu que si l'on selectionne nos mains, c'est qu'on ne joue que les bonnes).

Cela vous permettra de ne pas vous faire manipuler et de maintenir une pression constante sur vos adversaires.

2/ Les différents styles de jeu

Là encore, il vous faut acquérir cette notion.

Le style de jeu est en fait la manière de jouer. Chaque joueur possède la sienne, mais de manière générale, on distingue quatre styles:

a/ Large Passif: Le plus mauvais possible. Large signifie jouer beaucoup de main, et Passif est le contraire d'Agressif.
Ce genre de joueur ne selectionne pas ses mains, et pire, il les joue sans agressivité: il paye et suit des mises sans jamais contre-attaquer.

Par conséquent, il a deux désavantages énormes:
-Il perd beaucoup d'argent en jouant des mains très médiocres.
-Il est très facile à cerner et à manipuler: il suffit de checker si on a une main moyenne, et de relancer si on a une bonne main. De toute manière, il ne se rebiffera pas.

Un style à éviter, donc.

b/ Large Agressif (LAG): Un style beaucoup plus complexe. En effet, il y a deux sous-ensembles: ceux qui jouent dans ce style en sachant ce qu'ils font, et ce qui jouent dans ce style sans savoir ce qu'ils font.

Les plus agressifs sont appelés des "Maniaques".

Concentrons-nous sur ceux qui ne savent pas ce qu'ils font (ce sont les plus courants). Ils vont jouer beaucoup de coups, mais cette fois-ci, ils vont se montrer extrêmement agressifs, en misant ou relancant énormément, et cela quelque soit leur main.

En fait, ils jouent à "Ca passe ou ca casse". Heureusement pour nous, sur le long terme, ca ne peut que casser, car ils tomberont souvent sur un adversaire ayant une bonne main et ne souhaitant pas la lâcher.
Pour contrer ce type de joueur, une seule solution: la patience. Attendez un gros jeu pré-flop, et embarquez vous avec face à lui. Il vous procurera souvent de l'action, et vous pourrez donc rentabiliser un maximum.

Pour ce qui est des joueurs LAG qui savent ce qu'ils font, ce n'est pas vraiment du niveau d'un novice. Mais là encore, il faut employer la même méthode: attendre une bonne main.

Si vous voulez des précisions sur ce style très explosif et très profitable si il est bien utilisé, n'hésitez pas à me questionner.

c/ Serré Passif: c'est un style qui n'est pas très amusant, ni très... Bon.
Ces joueurs selectionnent leurs mains de manière drastique (ils oublient de fait certaines situations profitables, ce qui est un manque à gagner), et en plus, ils jouent très prudemment, en évitant de trop relancer ou de miser cher.
Ils sont très faciles à contrer: face à eux, vous pouvez jouer davantage de mains et relancer plus souvent. Ils se coucheront la plupart du temps, et vous gagnerez leurs écus ainsi. Néanmoins, si ils se réveillent et se mettent à miser lourdement, attention! C'est qu'ils ont un gros jeu, et il vous faudra avoir une très bonne main pour pouvoir jouer le coup.

d/ Serré Agressif: Le jeu par excellence! C'est celui qui est recommandé et que j'essaye pour le moment de vous expliquer à travers ces articles.
Il s'agit de sélectionner nos mains et de les jouer de manière agressive.

L'avantage est simple: on joue un ramponneau qui est mathématiquement gagnant, car on mise en ayant une main favorite. On ne fait donc que rarement des erreurs si on maîtrise ce style de jeu.
De plus, en jouant serré, nos adversaires nous donnent du crédit, ce qui nous permet de voler quelques pots.
On notera aussi qu'en restant constamment agressif, on dissimule la force de notre main. En effet, nous pouvons aussi bien relancer 9-8 suité en bonne position qu'une paire d'As. Ce style est donc différent à lire.


Mais à quoi servent ces styles? A quoi ca sert de les connaître? Et bien, cela vous servira à "classer" vos adversaires à la table, c'est-à-dire à savoir remarquer qui est LAG, qui est serré agressif, qui est Large Passif, etc...
C'est ce qu'on appele du Profiling. Pour utiliser cette arme, il vous faudra constamment observer vos adversaires: la fréquence de jeu, l'agressivité, les mises, etc... Avec le temps, vous saurez donc quoi faire face à tel joueur, et quoi faire face à celui-ci. Vous pourrez donc adapter votre jeu à vos différents adversaires, et dégager un maximum de profit de chacun d'eux.


Voilà, cet article prend fin.
Je sais que cela peut paraître très barbare et incompréhensible à la première lecture (je suis passé par cette phase moi aussi, comme tout le monde!). Mais tout cela prendra forme lentement dans votre jeu, en jouant des mains, encore plus de mains, en reflechissant, etc...
Un conseil: n'hésitez pas à noter les points qui vous posent problème et à les étudier. Soyez critique avec vous même, et ne vous dites pas "Pas de chance"! C'est comme ca que vous progresserez rapidement!

C'était Armadeus, je vous dis à bientôt!

Et n'oubliez pas: la chance ne sourit qu'aux esprits bien préparés...

Portrait de Jelubir par Zaibaker

La rédaction tenait à réitérer ses avertissements concernant ce qui suit. Ce portrait acidulé est toujours tiré de faits réels plus ou moins arrangés, dirons-nous, à la sauce Zaïbaker (sauce très épicée du sud de l’Inde), à prendre évidemment au trente sixième degré, certains ne comprenant pas toujours l’humour pourri de la rédaction…

Etant donné que nous avons commencé le premier portrait de notre cher duc, il nous paraissait indispensable de parler de son fidèle opposant, j’ai nommé le sieur Jelubir.

Pourquoi Jelubir me direz-vous ? Et bien franchement, après 6 mois d’enquête, nous n’avions pas trouvé… Surement, pensions-nous à un jeu de mots en vieux françois mais lequel nous ne le savions pas, le père de Jelubir étant un fervent amateur de jeux de mots… je lu bir… jel ubir… non rien à faire, on ne trouvait pas. On avait simplement remarqué que l’on pouvait faire « bule » avec certaines lettres… Et pourtant la vérité était là, sous nos petits yeux incrédules et nous ne l’avions pas vue, en effet, suite à une source proche de l’enquête que nous ne citerons pas, nous apprîmes que dans la famille de Jelubir, il était de coutume de dire « j’avais lisé (javelliser) pire », grosse faute de français ma foi au lieu de « j’ai lu pire ». Alors pour éviter de renouveler à chaque fois, cette faute récurrente, le père de Jelu, qui parlait beaucoup du nez, décida d’appeler son fils Jélupir prononcé Jélubir avec le nez bouché, nom qui lui resta (nous ne voyons pas d’autre explication). Mais bon, revenons à nos moutons, on s’égare…

Né dans le pays des bubulles ou pas (nous n’avons pas pu savoir exactement), la Champagne, le petit Jelu a vu le jour en d’octobre, d’une mère chasseuse de trésor et dompteuse de lion, ce qui était plutôt rare dans le coin, faut bien l’avouer et d’un père, viticulteur, ce qui n’était pas rare du tout dans le coin faut bien l’avouer aussi, et ayant un fort penchant pour la boisson pétillante et les jeux de mots. Toute l’enfance du petit Jelu se passa paisiblement à cueillir du raisin, à mettre le précieux nectar en barriques et à essayer de soulever les jupes de ses petites copines pour voir ce qu’il s’y cachait dessous, peut-être un trésor…

Malheureusement et comme toujours dans cette période difficile qu’est le moyen âge, un jour de juin 1430, à peine âgé de 10 ans, ses parents lui avaient donné la responsabilité de s’occuper du petit poulailler que son père venait de construire pour avoir des œufs frais et faire des tartes au champagne. Ils étaient partis ainsi, confiants en la vie et en leur petit Jelu, au marché acheter une livre de tomates râpées. Mais la malchance frappa le petit Jelu qui bascula par-dessus le mur de clôture de la basse cour et tomba au milieu des volatiles qui l’attaquèrent sans vergogne le prenant pour un gros grain de maïs. Il est vrai, qu’à l’époque, il était plutôt rond et avait attrapé la jaunisse, d’où l’erreur des gallinacés, faut les comprendre, ce n’est pas malin ces pauvres bêtes. De ce jour, il garda une profonde horreur de tout ce qui est jaune avec des plumes et qui fait cot cot cot. (d’ailleurs comme messire le duc, on peut noter l’importance des traumatismes de l’enfance qui vous poursuivent jusqu’à la vie adulte).

Malgré cela, le petit Jelu dut apprendre à vivre éloigné de ces affreux volatiles et souvent encore des cauchemars le tourmentent… Jelu passa son adolescence tranquillement à boire des bubulles sans vergogne et un jour, on ne sait pourquoi, il décida de tout quitter pour aller vivre à Sancerre, il aurait paraît-il, eu connaissance de l’existence d’une source de vin blanc qui ne se tarissait pas. Hélas pour lui, ce n’était qu’une légende néanmoins, comme il se plaisait à Sancerre et qu’il s’y était fait de nombreux amis, il décida d’y rester (d’ailleurs à cette époque, il se présentait comme quelqu’un de flegmatique, ce qui pourrait susciter le rire quand on le connaît). Ceux-ci étaient nombreux, Lems, Icefly, Bragon, Maybee, Mentaïg, Ysabeau et HdB pour ne citer qu’eux, toutefois de très mauvaise fréquentation, toujours à rire, houspiller les jeunes, ayant un fort penchant pour l’alcool et haïssant les bisounours… D’ailleurs, souvent les soirs, ils organisaient des virées en ville pour « casser du bisounours » comme ils aimaient à le dire, armés de bâtons et d’épées, ne laissant aucune chance à leurs pauvres petites victimes innocentes… Mais ce n’était hélas, pas tout, puisqu’une fois bien implanté dans la vie sancerroise, le sieur Jelubir se mît à la tête d’un vaste réseau de trafiquants de bubulles, que l’on nommait l’ « élixir magique » pour ne pas éveiller les soupçons de la police. Il distribuait ainsi, sous la cape, moyennement une somme pécuniaire importante les précieuses bouteilles, devenant vite un instrument de contrôle sur les plus faibles sancerrois pour contrôler leur esprit et leur bourse. Toutes ses bouteilles étaient, bien sûr, fournies par son père contre une somme modique et lui donnant l’occasion de nombreuses virées en Champagne, Jelubir s’en mettant ainsi plein les fouilles, si je puis dire… La vie de Jelu était très controversée à cette période là…

Cela ne pouvait plus continuer, heureusement Dieu et ses saints étaient là pour redresser le tir, et c’est lors d’une retraite à Noirlac, en buvant un tonneau de poire qu’il vit apparaître sous ses yeux médusés le Saint Moët et Chandon (à moins que ce ne soit dû aux vapeurs d’alcool mais ça on ne le saura jamais) lui glissant ces quelques mots : « Jelu, arrête tes conneries bordel où je te transforme en poussin ». Jelubir tétanisé par ces mots, jura que l’on ne l’y prendrait plus à dealer de la bubulle et choisit le droit chemin, celui tout au fond à droite… C’est lors de ce même séjour à Noirlac qu’il fît la connaissance de la veuve Clicquot avec qui il eut une aventure et qu’il s’amusait à appeler la veuve clito mais ceci est une autre histoire…

Depuis ce jour, il vécut une vie de saint, irréprochable, bien sous tout rapport, allant animer la taverne du Havre par ses bons jeux de mots (et oui, il tenait ça de son père) et c’est là, qu’un bon soir du 7 janvier 1454 au havre (1455 pour ceux ne vivant pas dans le Berry), il fît la connaissance d’une jeune femme ravissante répondant au doux nom d’Aryan ou Dame Tourbillon comme vous préférez. Ni une, ni deux, il la fit valser, allez savoir pourquoi, sûrement pour l’étourdir, et elle ne put résister à son charme ravageur, depuis ils ne se quittèrent plus, fait l’un pour l’autre, rien ne pourrait plus les séparer.


Les jours passaient sereinement aux côtés de sa Douce, astiquant son fournil (oui je parle de fournil puisque Jelu était boulanger et pas d’autre chose bande de vicieux), jouant à la soule son sport préféré et s’amusant à affronter, lors de joutes verbales jusqu’à en être assoiffé, le Poussin Poilu qu’il abhorrait par-dessus tout, suite toujours à ce traumatisme de juin 1430… Ce qui fît sa renommée puisqu’il avait pour but absolu de combattre le mal où qu’il se trouve en maniant le verbe avec dextérité et humour, parfois, souvent même, emporté par ses ardeurs, il ne contrôle pas toujours ses mots, ni les maux et encore moins l’hémo mais c’est aussi pour ça que l’on apprécie le Maistre de l’école des Calés en Bourg…

Et oui, il ne faut pas oublier que Jelubir est aussi une tête de mule mais pas un mouton, ça non, c’est peut-être pour ça qu’il avait développé une passion pour les chevaux, en possédant deux, Fierorage (pourquoi ce nom, vraisemblablement, un signe qui montre qu’au fond, il soutient le FIER) et Alpage, lui permettant surtout d’aller plus vite en Champagne pour récupérer les bubulles… Effectivement, il n’a jamais décroché de sa dépendance pour l’alcool mais surtout pour l’élixir magique, allant jusqu’à créer l’ « Ordre du bouchon » permettant à ses membres (qui se comptent par milliers aujourd’hui à travers tout le royaume), en tout bien tout honneur désormais, d’apprendre la délicate ouverture de bouteille soumise à une forte pression…

Enfin et pour finir, depuis décembre 1456, il est le plus heureux des pères puisque Dame Tourbillon ne lui donna pas un enfant mais trois adorables petits lardons (c’était les promos alors fallait en profiter), Tristan, Gabrielle et Eolia qu’il s’apprête à emmener en voyage dans leur fabuleuse cariolardonmobile tout en leur apprenant de fabuleux jeux de mots (mais Jelu puisque je te dis qu’ils sont encore trop jeunes pour ça)…



Les potins de la Commère et de son as pire à t'heure

La douce Ysabeau…deuxième

Suite à la « fantômisation » du romantique Gilliane, Ysa s’éprendrait-elle du timide Thaumas ?

Y’a plus d’morale…

Ato, espion des tavernes, délaissant femme et enfant à venir, s’est entiché de Jo, laissant Mac’ à son propre sort…

Amour toujours…

Les jeunes Sancerrois et Sancerroises ne sont attirés (ées) que par une chose, l’amour… si c’est pas malheureux tout ça…

Histoire de fantômes…

Steffy ne parvenant plus à communiquer avec les esprits a quitté Frizt.

Norf ! On est pas à l’abri ! ça fout la trouille!

Sancerre recherche des hommes et femmes scientifiques de toute urgence…

D’affreux symptômes ont été constatés… mais le Sancerrois n’arrive pas à savoir si il s’agit de grippe du poulet ou de grossesse… encore que selon qui est atteint, on peut se douter…

La cariolardonmobile au départ ?

Jélu roi des bubulles, ne supportant plus de manger du poulet se serait décidé à partir à l’aventure avec Dame Tourbillon et lardons…

Le charme au service de tous

Oui, oui…un établissement propice aux rencontres serait sur le point d’ouvrir… Le casting aurait bientôt lieu, à suivre…

Vous en rêviez ? ça va être fait...

Le fan-club officiel de de Zai sera prochainement ouvert.
Vous pourrez faire parvenir vos demandes d'adhésion au journal qui transmettra. Smile

Course équestre Royale, interview d'Ysabeau par Jimmy

La Course Equestre Royale


Le 17 janvier de cet an de grâce 1457 (1456 pour les berrichons), a eu lieu la première Course Equestre Royale, organisée en grande partie par le Maistre des Ecuries Royales Zalina à Vincennes…
Le Vainqueur a été sire JeanPolc d’Anjou sur Charmant, suivi de près par notre dame de ce jour… Troisième, Phil1 sur Bucéphale.


La course a été époustouflante de rebondissements, et j’ai icelieu l’honneur de m’entretenir avec Dame Ysabeau de Sury sur Léré, championne du Berry et de Sancerre, qui a terminé deuxième de la Course Royale…

1. Dame Ysabeau, tout d’abord permettez-moi de vous remercier d’avoir accepté cette entrevue.


Mais je vous en prie cher Jimmy, c'est un plaisir que de répondre à vos questions. Un verre de poire ?

Avec plaisir, Dame Ysabeau, quelle charmante attention…

2. Les qualifications pour les représentants du Berry , orchestrées par la dame de Thauvenay, vous ont permis , ainsi qu’ à Dame Zoyah, de participer à la Course Royale. Nous avons eu bruit d’un certain dysfonctionnement quant à la sélection des heureux élus, pouvez-vous nous en dire plus ?


Eh oui, je peux ! J'ai effectivement gagné la course de qualification, sur mon fidèle Tarkan, suivie de près par notre ami Jelubir, puis par dame Zoyah. Hélas... notre duc a jugé Jelubir indigne de représenter le Berry à la Coupe Royale, sous prétexte qu'il s'oppose violemment à sa personne. Il a donc désigné d'office dame Zoyah pour m'accompagner. Je vous avoue que toutes deux avons été fort choquées de ce comportement arbitraire, et que dame Zoyah m'a avoué avoir eu envie de renoncer. Mais pour le Berry, que ne ferions-nous ?

3. A Vincennes, 14 cavaliers venant de tout le Royaume se sont disputés la Coupe. Le niveau était fort élevé. Quel adversaire vous a le plus impressionné et pourquoi ?

Oui, le niveau était élevé... Chevaux et cavaliers rivalisaient d'audace et de talents. Hé bien, messire Jeanpolc m'a fort impressionnée. Il est arrivé premier au premier tour, et a réussi à me distancer au deuxième...
Les cavaliers de Flandres étaient aussi fort impressionnants, puisqu'aucun d'entre eux n'a été éliminé au premier tour, et qu'ils ont donc tous deux participé à la finale.

4. La deuxième représentante berrichonne, dame Zoyah, s’est vite vue distancée… Que lui est-il arrivé ?

Hé bien, hélas, dame Zoyah a chuté lourdement... et n'a pu rattraper son retard. Il faut dire, comme je vous le disais plus haut, que sa qualification-surprise au détriment de Jelubir l'avait fort affectée, elle m'en a fait confidence. Ceci explique peut-être cela. Oh, elle a fait tout son possible pour remonter le peloton après sa chute, mais hélas elle n'y est point parvenue.

5. Des concurrents ont parlé de la présence d’un certain lapin blanc traversant la course un sablier à la main, la poire aurait-elle coulé à foison avant le départ ?

Ah la poire... et d'autres boissons capiteuses, venues de tout le Royaume, coulaient à flot à la buvette, effectivement. Est-ce la cause de l'apparition de ce mystérieux lapin ? Je ne saurais le dire... je ne me souviens point l'avoir aperçu, il est vrai que j'étais fort concentrée sur la course, et fort occupée à murmurer à l'oreille de mon cheval...

6. Vous avez promptement, dès le premier tronçon, pris la tête du peloton avec une grâce et une aisance hors du commun…Pouvez-vous nous parler de votre monture, Tarkan ?


Ah, Tarkan, mon cher Tarkan. C'est un petit hongre noir, docile et fringant, qui m'avait été fourni par le duc lors des courses berrichonnes, voici quelques mois. Course où j'étais arrivée deuxième, derrière notre Capitaine, non, Sénéchal maintenant, messire Tadek. Dans sa grande générosité et munificence, le duc - qui n'a pas que des mauvais côtés - a offert aux concurrents les montures sur lesquelles ils avaient couru.
Tarkan est endurant, intelligent, souple et rapide. Il comprend tout ce que je lui murmure à l'oreille, lorsque je le monte j'ai l'impression de faire corps avec lui. C'est un réel plaisir...





7. La victoire paraissait assurée. Puis, au troisième tronçon, bien boueux il faut avouer, le sieur Jeanpolc d’Anjou monté sur Charmant , a la gougeaterie de vous montrer son arrière-train. Que s’est-il passé et que pensez-vous de ce triste sire ? (il est des moments où l’impartialité n’est plus de mise)


Hélas, hélas... Pourtant j'avais pris des risques... J'avais gardé une allure rapide dans ce tronçon difficile. Mais ce triste sire, insensible à la galanterie, a eu l'audace de me dépasser, sans doute dans son Anjou ne sait-on pas qu'un homme doit s'effacer devant une dame... Charmant a pris de la vitesse... Charmant a doublé Tarkan, et effectivement je n'ai plus vu que le dos de ce... je m'arrête, ne voulant point être grossière.

8. D’aucuns vous ont entendu dédier la course à un certain Jelubir, excellent cavalier bien connu de la rédaction… Un de vos amis ?

Un ami très cher, le compagnon d'Aryan et le père de trois lardons. Un ami fournisseur officiel de bubulles à Sancerre. Un ami qui était arrivé deuxième à la course qui devait désigner les deux berrichons participant à la course Royale... Un ami qui a été évincé injustement, qui aurait mérité de participer avec son Fierorage, et qui sait si le palmarès n'en n'aurait pas été changé ?
Donc, oui, je lui ai dédié ma semi-victoire.

9. De nombreux berrichons, et sancerrois, ont fait le déplacement pour vous encourager, cela vous a-t-il poussée à la victoire ?

Je dois dire que leurs encouragements m'ont stimulée, que leurs cris m'ont encouragée, que leur présence m'a donné l'énergie pour aller au bout de la course, pour arriver deuxième. Oui, merci mes amis, d'avoir été là.

J'ai même entrapercu le duc, mais il n'est resté que brièvement. Sans doute les devoirs de sa charge (clin d'oeil)

10 Le Berry et Sancerre reçoivent donc les retombées de votre gloire, quel est votre sentiment en ce moment ? Un dernier mot ?

Mon sentiment ? L'émotion d'avoir dignement représenté mon duché, un tout petit regret de m'être fait distancer par Jeanpolc, mais après tout, le meilleur a gagné.

J'espère que les écuries royales organiseront de nouvelles épreuves, j'espère que je pourrai y participer.

Vive le Berry ! Vive Sancerre ! et merci à mon fidèle coursier, Tarkan !

11. Je vous remercie , noble dame, votre poire est délicieuse... vraiment...

Couac-céla par Jimmy

Voici venue l’heure du Couac-céla (traduisez « qu’est-c'est là ? » )

Gentes dames et damoiseaux, voici un petit divertissement qui nous fera découvrir certains objets désuets ou non de notre époque…

Le principe en est fort simple… Vous posez des questions à propos de l’objet présenté, de sa fonction ou de la manière dont on s’en sert, ou du lieu où on le trouve etc…,
questions intelligentes ou non, pleines de malice ou de gouaille, selon votre tempérament, sans toutefois essayer de la nommer, questions auxquelles je ne répondrai que par « non » ou « oui ».
Si ma réponse est non, vous aurez le droit de reformuler une autre question.
Si ma réponse est oui, vous aurez alors la joie de tenter de nommer l’objet, et si vous trouvez la réponse, de gagner le respect de tous les érudits lecteurs de la gazette,
ainsi qu’une tournée offerte en taverne par votre serviteur et peut-être, je dis bien peut-être, de déguster une pleine écuelle de crêpes cuisinées avec art par dame Ysabeau.

Voici donc le premier Couac-céla :





Voici un exemple de question, pour ne point démarrer avec un page vierge :

Q : Est-ce que le Couac-céla peut servir à écraser les mouches vertes et poilues ?
Réponse : Non, à quoi pensiez-vous ?
R : un assommoir mal mouché.

Au suivant…..

Interview du Duc du Berry, George Le Poilu, par Claire_g

Cette rencontre avec le Duc du Berry se voulant avant tout décontractée, et mon rôle de jeune journaliste débutante se voulant neutre, n’ayant, malheureusement pas pu faire le déplacement, c’est donc sans appréhension que j’entame mon avalanche de questions, par mésange interposée, au Duc très sûr de lui, comme à son habitude et ma foi souriant.

- Messire Duc, je vous remercie d’ores et déjà de m’accorder de votre précieux temps afin de permettre aux Berrichons de vous découvrir un peu plus…

Comment s'est passée la collaboration avec les autres partis durant votre mandat ?

La collaboration s'est très bien passée avec le HIPS, nous sommes habitués à travailler ensemble

Avec les élus du NORF, cela se passe bien quand ils sont présents et qu'ils s'expriment.

J'avais parfois l'impression qu'ils ne trouvaient pas la salle de réunion du conseil ducal, mais de manière générale, une fois élus, les gens travaillent en oubliant leurs partis et donc les jaspinades.

Que pensez-vous du fait que le HIPS n'ait pas présenté de liste ?

Je le regrette, ils avaient de bons élus travailleurs et compétents et toujours des avis pertinents lors des débats. Ils manqueront.

Avez-vous vaincu votre addiction pour les jeux ?

Absolument pas, le ramponneau est une vraie passion, dès que je vois une table et des joueurs, j'arrête tout pour battre la carte.


Que pensez-vous du relatif calme en gargote, hormis les activités proposées par le comité des festivités ?
La fameuse quiétude berrichonne... je préfère ce calme en nos forêts à l'agitation et bruits d'armes comme nous l'avions entendu il y a 18 mois.

D'où vous vient votre si grande méchanceté ?

Gazoute, croyez bien que si vous acceptez mon invitation à séjourner en mon castel cette nuit, vous repartirez avec une autre image de votre duc.

Pourquoi dénigrez-vous vos adversaires alors que certains sont plus que compétents ?
Y prenez-vous du plaisir ?


Je ne dénigre jamais un adversaire, je soulève ses incohérences, ce qui parfois le rend agressif, ne supportant pas la vérité.


Auriez-vous des tendances sado masochistes ?

Uniquement dans les fantasmes de certains.

J'aime trop la beauté d'une femme pour rêver de l'animer.

Si vous deviez rester enfermé pendant une semaine dans un appartement, préféreriez-vous être avec Jelubir ou avec Zaibaker ?

Jelubir

Pour quelles raisons ?

Il est passionné, j'aime les gens passionnés, même s'il se trompe de combat.

Mais bon, la semaine sera animée, pas sûr qu'on en sorte indemne.

(Je devine un léger sourire du Duc…)

Pourquoi ne participez-vous jamais aux festivités de la Gargote autrement que pour déblatérer sur l’un ou l’autre de vos opposants ? Il y a pourtant une partie de votre programme ducal qui y est consacrée non ?
Le manque de temps, dû à ma charge, et je laisse aux plus jeunes la joie de se couvrir de gloire lors des épreuves festives.

Ne devriez-vous, pourtant, pas montrer l’exemple ?


Je me dois de veiller à ce que tout se passe bien au Berry, pas à devenir une icône servant de modèle aux jeunes berrichons.
Je pense à m'amuser quand le travail est fini, pas avant, et je montrerai l'exemple si le Berry devait être en guerre, soyez-en assurée.

Même pour un ramponneau ?

Après le travail, je montre volontiers l'exemple au ramponneau.

Trouverez-vous jubilatoire, ou prestigieux, d’avoir un calendrier avec plusieurs mois à votre nom ?

Non.

Ou est-ce là tout simplement l'envie de vous rendre hommage à vous même ?

Je crois que vous parlez du projet de calendrier berrichon ;

Alors premièrement il y a un mois par duc quelque soit son nombre de mandats, deuxièmement, je n'ai jamais cherché la gloire en servant mon pays, sinon j'aurais fait comme d'autres ducs en écrivant l'histoire de notre pays.

Jugez-vous vraiment utile d’entrer dans la vie privée de vos électeurs potentiels, lors des débats électoraux, afin de peut-être toucher vos opposants, ou au-moins les faire réagir ?

Je n'entre jamais dans la vie privée de mes électeurs et je ne critique jamais un adversaire politique qui ne m'ait pas d'abord critiqué ou attaqué par des propos imbéciles.

- Bien…sur un plan plus… personnel, à présent...

Avez-vous retrouvé l'amour ?
Non, feue mon épouse Jazzette occupe toujours toutes mes pensées.

Préférez-vous le rouge ou le noir ?
Le rouge d'une rose, le noir de la nuit pour vous l'offrir.

Que pensez-vous de certaines relations qui vous ont été prêtées ? comme celle figurant dans le dernier Canard .

Je n'ai jamais regretté aucun des moments passés en ta compagnie claire.

Euuuuh je suis flattée que vous ne les regrettiez pas... mais je dois admettre ne pas en avoir souvenir, certaine de ne pas en avoir connus... je ne vous vexe pas au moins ?

Cela est-il une des questions prévues ?

Non pure réaction suite à votre réponse...étant concernée, comprenez que je réagisse...

Claire comme tu as un galant qui risque de lire cette interview, je comprends aisément ta réaction et ne t'en tiendrais pas rigueur. Je ne vois
aucun inconvénient à ce que tu supprimes ma réponse.


Qu'avez vous pensé de la caricature du Canard au Sancerre du mois de Janvier ?

Personnellement j'ai trouvé cette parodie politique peu intéressante et même pas drôle, mais cela a sans doute dû amuser mes opposants politiques. De toute façon, je suis attaché aux libertés des Berrichons même si cela ne me plaît pas personnellement.

(Je réprime une soudaine envie de sourire en me rappelant que je me dois de rester...neutre, malgré tout.)

Etant débutante à la rédaction du Canard au Sancerre... qu’avez-vous pensé de cette interview ?

Elle était très agréable, j'en suis étonnamment surpris venant de votre journal…

Le mot de la fin ? Ou de la faim ?

Norf de norf, vous connaissez un de mes vices : la gourmandise, alors je dirais "de la faim". Partagez vous mon repas ?

hum... tentative de corruption de l'opposition ?

Repas en charmante compagnie plutôt...

et pour le mot de la fin ?

Bon appétit !

- Merci à vous Cher Duc... de m'avoir accordé ce précieux temps

Toujours un plaisir de vous recevoir ma chère claire.

Sabourot de poussins par Steffy

Sabourot de poussins

Pour faire un sabourot de poussins, prenez des poussins et découpez les en morceaux que vous faites frire dans un morceaux de lard.

Mettez à frire avec un peu d'oignons. Rajouter du bouillon de bœuf ainsi que les foies de volaille avec un peu de pain pour lier le tout.

Rajouter du gingembre blanc et un peu de verjus. Saler à convenance.

Economie et Statistique par ysabeau

Le commerce extérieur.

Nous ne vivons pas isolés dans nos villages. Pour prospérer, un duché, et les villages qui le composent, doivent s'intéresser à ce qui se passe à l'extérieur de leurs murailles, doivent pouvoir acheter ce qui leur manque et vendre ce qu'ils produisent.
Comment le faire avec succès ?


Notre duché est forestier. Le Berry produit du bois, grâce au travail de ses bûcherons, qui le coupent avec les haches fournies par la mairie et aiguisées régulièrement par les forgerons.
A ce propos, je vous rappelle qu'il est inutile d'acheter des haches sur le marché. Seules les haches mises à disposition par la mairie vous permettront de couper du bois.
Ce bois, c'est la richesse du Berry. Il est monnaie d'échange contre des denrées que nous ne produisons pas, poissons et fruits.
Le bois sert essentiellement aux boulangers pour faire chauffer leurs fours, et aux charpentiers pour fabriquer seaux, échelles, rames et barques.
Il est bien évident qu'un village qui produit des fruits ou du poisson aura besoin inévitablement d'importer du bois pour que les boulangers puissent travaille. Vous le savez, le pain est denrée indispensable pour tous les villageois, et particulièrement pour les vagabonds.
Voilà pourquoi le bois est une richesse.

Mais... car il y a un mais, chers lecteurs. Mais, il est fort rare que la vente se fasse contre écus sonnants et trébuchants. Le plus souvent, nos clients nous demandent en échange de nos stères, de leur acheter fruits ou poissons.

Fruits... qui sont concurrencés par les légumes de nos maraîchers.
Poissons... qui sont concurrencés par le lait de nos éleveurs.

Voilà pourquoi, chers amis, le maire et le tribun ne peuvent vous encourager à choisir un potager, sauf exceptionnellement pour une consommation personnelle. Si des légumes abondent à prix dérisoire sur notre marché, la mairie ne pourra vendre les fruits qu'elle a acquis en échange de notre bois.
Idem pour l'élevage des vaches, animal fort sympathique, mais dont le lait en abondance empêcherait la vente de poisson.

Bien sûr, nous avons parfois d'autres opportunités, certains duchés manquant par exemple de viande, de pain ou d'autres produits manufacturés. Cela arrive, mais de plus en plus rarement, car, actuellement, tout les marchés du Royaume sont en surproduction.

Notre cac ducal, Messire Renlie, fait un travail formidable pour trouver des contrats, aider nos villages. Notre cac municipal, dame Claire (qui est aussi tribun, hé oui elle ne recule devant rien !) itou, ainsi bien évidemment que notre maire, messire M1ne.
Mais seuls, ils ne peuvent pas grand chose. Ils ont besoin de vous tous, villageois, ils ont besoin de votre solidarité, de votre conscience d'appartenir à un village.
Nous ne sommes pas seuls, nous vivons ensemble.
Ne l'oublions pas.



Statistique du 2 mars 1456 (1457 pour les non résidant berrichons)

Résidents présents
- Total: 383
- Niveau 4: 0
- Niveau 3: 39
- Niveau 2: 62
- Niveau 1:
105
- Vagabond: 4
- Niveau 0: 173
- Paysans/Artisans
(Niv.1/Niv.2&3&4): 1.04
- Champs/Producteurs
(Niv.1&2&3&4): 1.44
- Champs/Artisans (Niv.2&3&4):
2.93

=> Etrangers
- Total: 19
- Niveau 4: 0
- Niveau 3: 4
- Niveau 2: 3
- Niveau 1:
11
- Vagabond: 1
- Niveau 0: 0
- Paysans/Artisans
(Niv.1/Niv.2&3&4): 0.14
- Champs/Producteurs
(Niv.1&2&3&4): 0.61
- Champs/Artisans (Niv.2&3&4):
1.57


=> Résidents en voyage
- Total: 14
- Niveau 4: 0
- Niveau 3: 3
- Niveau 2: 3
- Niveau 1:
7
- Vagabond: 1

=> Autres statistiques (Résidents présents)
- Né: 13
- Mort: 100
- Retraite: 78
- Eradiqué: 11
-
Boulanger: 24
- Meunier: 24
- Boucher: 19
- Forgeron: 14
-
Charpentier: 4
- Tisserand: 12
- Blé: 104
- Maïs: 49
-
Potager: 71

- Vaches: 26
- Cochons: 28
- Moutons: 18

Calé en Bourg par Jelubir

A vos sous, héééé !

Merci, votre attention me bouche !

Le cochon fait le larron comme le las rond ne cours pas après l'occasion !

Pour savoir si vous êtes une Sainte, appelez Amède Saint !

Fais l'excitation pour votre mariage ! quand le brin est tiré, il fait savoir le boire

On a les mies qu'on monte. On ne choisit pas sa famine mais bien ses mies.

Plus on est mou, plus on plie !

Vu d'ailleurs par Sarrazincounard

J'ai quitté Sancerre sur un coup de tête. Je n'avais aucune raison de le faire. La rumeur circulait qu'une ville était en repeuplement dans le sud, cette ville c'était Tarbes. De nombreuses personnes y déménageaient ou envisageaient de le faire. Vous vous rendez compte?... quitter la taverne de Whoopie et Skeleton, fuir la sensiblité de la douce Ysabeau, m'éloigner de la mystérieuse ClaireG, tourner le dos à la courageuse Mandine... bref, quitter Sancerre, je n'en voyais pas l'interêt !!!
Et puis, un jour ma compagne, Edelwyna, m'a fait part de son envie de tenter l'aventure...

j'ai hésité, je suis toujours lent à prendre une décision, alors un tel engagement, vous comprendrez que je l'ai ressassé à maintes reprises dans mon petit crâne. Il est vrai que je n'avais rien, pas de métier, pas de champs ni d'animaux, pas de potager... et puis j'ai accepté. J'ai pris Edel par la main et nous avons fait le grand saut jusqu'à Lourdes (entretemps Tarbes n'était plus en repeuplement). Je ne pensais évidemment pas qu'un
événement incroyable changerait à jamais ma vie sur place !!!

Les premiers jours ont été difficile.La ville venait d'avoir son premier maire... Des gens débarquaient de tous les horizons, la plupart fuyant un passé qu'il valait mieux ne pas connaître, d'autres voulant se construire un futur élaboré durant leur sommeil, d'autres encore tentant de s'accaparer un quelconque pouvoir. Mais ce n'était rien à côté de la terrible aventure qui allait se présenter à moi !!!
Tout était à construire, les rues étaient boueuses sous le passage incessant des chevaux et des chariots, le marché manquait de beaucoup de choses et le travail était rare et très mal payé. Il y avait une forêt où l'on s'arrachait les haches de la mairie pour se procurer quelques stères de bois qui finissaient par pourrir sur le marché à des prix exorbitants. La soif de l'écu, l'empressement de faire fortune, il fallait se faire une place. Aussi, je décidai d'acheter un champs de blé, ensuite un potager et pour finir j'ai ouvert ma boulangerie. Je me construisais mon propre avenir, toujours inconscient du terrible phénomène qui allait me transformer à jamais !!!

La ville s'est développée, le marché s'est stabilisé et l'ambiance s'est installée un peu partout. Beaucoup d'activités ont vu le jour grâce à une charmante dame préposée à l'animation qui ne manquait pas d'idée pour nous mettre à l'épreuve: Tir à l'arc, lancer de hache, parcours d'obstacles, chasse au lipucantrofe, lycantopre, Lycopondus horribilus... je sais plus le nom exact, c'était une bête horrible qui aurait dévoré un enfant dans la
ville et nous devions ratisser les bois pour la retrouver. Je ne sais pas qui jouait le rôle de la bête mais j'avoue que j'en fait encore des cauchemars aujourd'hui. Bref, on l'a trouvée et mise hors d'état de nuire, ensuite je suis allé sauver deux participants restés pris dans des pièges. Je m'étais trouvé l'âme d'un héros alors qu'un monstrueux coup du sort allait détruire mes ambitions !!!

L'endroit est féérique, il est si facile de s'isoler dans la montagne et de se ressourcer en pleine nature. L'eau des rivières y est cristalline et très froide. Il y a aussi une grotte, mais personne n'y a jamais passé la nuit à cause de la lumière qui en jaillit régulièrement, certainement de monstrueux lucioles affamés... Un jour, en flânant le nez au ciel à l'affût d'un rapace, je me suis retrouvé à Jaca... Les gens y parlaient une langue bizarre... j'ai rebroussé chemin sans demander mon reste.

Et puis, il y eu ce terrible événement, cette épouvantable catastrophe, ce... mais je crois qu'il se fait tard, je ne vais pas vous ennuyer plus longtemps... de toute façon la terreur qui m'envahit m'empêche encore aujourd'hui d'en parler !!!
Sarrazincounard

Edito

Voili, voilà, quel beau canard courageux qui reprend son vol malgré le froid hivernal. Au moins les chasseurs restent-ils bien calfeutrés dans leurs masures et ne viennent pas tirer à tort et à travers. Quoique j'ai entendu dire qu'en ce moment, à Sancerre, ça canardait sec ! Un bureau politique venait de s'ouvrir, une première dans ce village naturellement rebelle et courtois à la fois. Certains Illustres ont dû se retourner dans leurs tombes...

Mais, coin, coin, coin, coin, foin de politique dans ce journal...quoique : une interview du duc en personne ? Décidémment, ce canard vole dans tous les coins. Vous avez adoré la dernière recette de Steffy : celle ci va la surpasser, surtout, si vous Messires, remontez vos manches pour apprêter ce repas.

Quelques chiffres utiles recensés par Ysa, la rubrique ramponneau qui vous donne le virus... du jeu, la rubrique du Calé en Bourg que personne ne comprend, et... Grande première, un courrier des lecteurs qui vous passionnera tout autant. Et bien sûr, ce que vous lisez bien sûr en premier, les échos et rumeurs du coin coin, et l'Etat Civil, toujours florissant.

Voila donc le numéro deux. Merci pour votre lecture patiente et exigeante. Ce fut un réel plaisir de le mettre en page !

Le Carnet n°2 par Ysabeau

Se sont unis devant Aristote

  • Whoopie et Skeleton le 31 janvier
  • Bimba et Vador le 5 février
  • Nephertiti et Forsanz le 9 février
  • Horvy et Arweny le 12 février
Se sont installés à Sancerre, bienvenue à eux !

  • Waking (Bourges), le 1° février
  • Boris le Chevalier (Bourges), le 11 février
  • Goldore (Lodève), le 14 février
  • Thoros (Orléans), le 18 février

Ont rejoint le Paradis solaire, qu'Aristote les y accueille

  • Morgnas, ancien boucher, très discret, le 3 février
  • Stephix, meunier, le 5 février, après une longue retraite à Noirlac.
  • Patchica, cultivatrice de blé, le 5 février
  • Loucif, est monté sur le bûcher suite à une attitude inconvenante en taverne. Qu'Aristote lui accorde son pardon
  • Sandracham, boulanger très discret, le 16 février
  • Giacomo, le 17 février, après une longue retraite à Noirlac
  • Arilyn, cultivatrice de blé et maraîchère,le 21 février, à Noirlac depuis longtemps.
  • Chloé Bénédicte de Chesnais, Baronne de Châteauneuf sur Cher, Baronne d’Aloigny et Dame de Marignac.
    Chloé n'était pas sancerroise, mais c'était une grande dame du Berry, une figure de la noblesse. Elle a fait déposer son testament au Château de Bourges, le 26 février, par sa vieille nourrice Madeleine. Prions pour le repos de son âme immortelle.
  • Xarkhan : Tisserand très discret, mais honnête et sympathique, cultivateur de maïs, le 28 février
  • Sosolafifi10 : ne s'est pas réveillée de sa longue Retraite à Noirlac, le 28 février, élevait des moutons... Paix à son âme
  • Joe74 : modeste cultivateur de blé, s'est également éteint paisiblement à Noirlac, le 28 février.
  • Alric41 : Boucher et cultivateur de Blé et de Maïs a été enterré le 2 mars dans la plus stricte intimité.