dimanche 25 janvier 2009

Portrait de georges dict le poilu, duc du Berry par Zaibaker



Mise en garde : Attention, ce qui suit est tiré de faits réels (notre équipe a mené une longue enquête de plusieurs années pour amasser un maximum d’informations auparavant), plus ou moins exactes, à prendre au second degré voire troisième peut-être même quatrième alors ne voyez en rien là dedans une critique personnelle, ce n’est pas le genre de la maison. D’ailleurs, d’autres portraits sont à venir, ne vous tracassez pas !

Le premier portrait ne pouvait être que celui de la première personne du Berry, personne ô combien merveilleuse et qui fait tant pour nous, j’ai nommé le grand, le beau, le fort GeorgePoilu D’Aigurande. Je vous demanderai donc de l’applaudir tous bien fort. Merci pour lui !


Alors pourquoi Poilu me direz-vous ? Et c’est une très bonne question, je vous l’accorde. Il faut savoir que lors de sa naissance à Saint-Aignan, celui-ci était entièrement recouvert de poils des pieds à la tête ; Oui, oui, une vraie boule de poils que ses parents eurent du mal à reconnaître comme leur enfant mais bon, étant d’origine flamande et donc généreux par nature, ils décidèrent de le garder et de le nommer GeorgePoilu (George en hommage à un personnage de Saint-Aignan vivant dans la forêt et Poilu bin à cause des poils, je viens de le dire plus haut, faut suivre un peu).


Hélas, le malheur frappa très tôt le petit George ; la mort de ses parents commise par des brigands dont le nom de leur chef serait le joker (nom à confirmer cependant). Il se réfugia alors dans une grotte peuplée de chauve souris, jurant qu’il prendrait un jour sa revanche sur la vie, il y avait eu les poils et maintenant ça. Pendant plusieurs années, il erra alors de villes en villes, ressassant sa rancœur, se nourrissant de pommes de terre qu’il cuisinait sous forme de « frites » (seule spécialité que ses défunts parents lui avaient transmis), construisant des châteaux en frites et se voyant déjà en haut de l’affiche, en dix fois plus gros que n’importe qui, son nom s’étalerait, à la tête d’un vaste territoire. Il se voyait déjà adulé et riche signant des autographes aux admirateurs qui se bousculeraient.


Le Poilu a donc gardé de son enfance un certain goût du pouvoir, de la vengeance, et une certaine attirance pour les chauves-souris (allez savoir pourquoi, les poussins ce ne fût que bien plus tard).


Ayant marre de sa vie de vagabond, il décida finalement de s’installer à Saint-Aignan, seul endroit où les gens ne lui lançaient pas des pierres à cause de son apparence car ils avaient pitié de lui. Et oui, les gens de SA ont cette grande gentillesse qui fait qu’ils ne se méfient pas… C’est là-bas qu’il découvrit l’utilisation des lames de rasoir qui lui permirent de se présenter avec une apparence humaine devant la populace.

C’est à partir de là que Le Poilu apparût au grand jour, il fît de brillantes études en droit option mensonge professionnel. Il fût diplômé avec mention arracheur de dent et admis parmi les avocats du Dragon. Il occupa de nombreux postes à la mairie de Saint-Aignan : géographe, conseiller, responsable des latrines, responsable de la traite des vaches et de la dégustation du Saint-Vergeron…

En 1453, c’est la consécration ! Après avoir fait discrètement éliminé ses adversaires, il est élu maire de Saint-Aignan, les portes du pouvoir lui sont grandes ouvertes. Son plan est en marche, il va pouvoir devenir le maître du monde avec l’aide de son fidèle acolyte minus. Plus rien ne peut désormais l’arrêter. Il est plusieurs fois réélu maire pour devenir finalement en 1454 duc du Berry.

En même temps il fait la connaissance de sa future femme Jazzette qui lui donne un fils en cette année 1454, qu’il nomme Jean, heureusement pour lui bien moins poilu que son père… Il est ensuite réélu 5 fois au poste de duc avant de céder sa place à son épouse pour devenir maire de Bourges, la soif du pouvoir étant trop grande pour lui. Sa vie n’est plus alors qu’une succession de mandats de maire et de duc pendant les mois qui s’écoulent, la routine pour lui. Devant la lassitude du pouvoir (sa soif était-elle rassasiée ?), il sombre dans le jeu du ramponneau qui devient comme une drogue pour lui. Il va, le soir en cachette, y jouer beaucoup d’écus mais ne parvient pas à faire fortune comme il l’espérait, son adversaire un certain Patrick dit « Le Bruel » étant bien trop fort pour lui. Il dilapide ainsi une partie de sa fortune au détriment de son épouse qui le pousse à aller suivre une cure aux RA (Ramponnistes Anonymes) mais rien n’y fait il n’arrive pas à décrocher. Sa femme lui offre alors un poussin pour lui changer les idées, qu’il nommera « petit poilu » en souvenir de son enfance. De là, nait une grande histoire d’amour entre lui et les poussins velus. Hélas pour lui, les poussins sont souvent porteurs de maladie et sa femme, Jazzette, fut emportée par une étrange grippe en cette année 1456.

Pour se changer les idées et ayant toujours pour objectif de conquérir le monde avec ses fidèles alcooliques, pardon acolytes, il décida de se présenter à nouveau aux élections ducales en décembre.

Cultivant toujours son goût immodéré pour les mauvaises idées ainsi qu’un potager, Le poilu décida de lancer le calendrier berrichon avec le nom des ducs où son nom pourrait figurer six mois sur douze dans l’année.

Depuis toujours, le Poilu avait eu de nombreux ennemis, la rançon de la gloire certainement. C’est ainsi qu’il put distribuer quelques heures de gloire à ses adversaires lors de joutes verbales avec le non moins connu Jelubir, Sancerrois et grand consommateur de bubulles devant l’éternel, peut-être un peu trop d’ailleurs. Et une fois n’est pas coutume, il gagna les élections ducales avec panache (un nouveau fraichement arrivé en Berry selon notre enquête) pour la 243ème fois.

Sa victoire en poche et ayant toujours eu un fort penchant pour la gente féminine, le Poilu se mît alors à la conquête d’une compagne (ayant même dans l’idée de se faire construire une tour pour y faire installer un harem), aguichant les jeunes damoiselles en taverne, celles-ci ne pouvant résister à son charme viril…

Dernièrement et pour conclure sa fabuleuse histoire, lors de la coupe royale équestre, il sauta sur l’occasion de se venger de son ennemi Jelubir (d’où l’importance des traumatismes durant l’enfance qui perdurent lorsque l’on est adulte, ici la vengeance), alors que le sieur Jelubir arriva en second, il choisit de sélectionner la dame arrivée troisième et présente sur le podium, souhaitant peut-être la séduire ainsi que la première…

Toujours est-il qu’aujourd’hui, GeorgePoilu continue de guider les berrichons vers l’infini et au-delà tel l’éclair car c’est quand on est au bord du gouffre, que de tels hommes nous font faire un grand pas en avant…

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Et ben, faut vraiment pas avoir honte pour écrire des idioties pareil. Très representatif du rédacteur...

Anonyme a dit…

MDR! ce portrait est si proche de la realité qu'on croirait presque avoir le poilu en face de nous!

Anonyme a dit…

muhahahahahahahahahahahahaha

*se roule par terre tellement il est plié en deux*

aahhhhhhhhhhhh*s'essuit une petite larme*

J'ai bien rit. et en effet c'est au moins du 4ème degré ;)

Bravo, j'en veux d'autres :D